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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 19 mars 2025
Sa note : 12/20

LINE UP

-Ella Tepponen
(chant)

-Tomi Julkunen
(guitare)

-Veli Palevaara
(basse)

-Toni Mustonen
(batterie)

TRACKLIST

1) Rainmaker
2) Dead On Arrival
3) Shame Old
4) Flames
5) Hands Move To Midnight
6) Arrowhead
7) Better Get In Line
8) Black Waves
9) Whispers
10) Not Your Fool
11) Last Frontier
12) Wake Me

DISCOGRAPHIE


Ginger Evil - The Way It Burns
(2025) - pop rock hard rock - Label : Frontiers Records



Formé sur les cendres de Moonshine Inc., Ginger Evil est le fruit de la rencontre entre deux musiciens de The Milestones - le guitariste Tomi Julkunen associé au bassiste Veli Palevaaraes - et la chanteuse Ella Tepponen. La troupe finlandaise propose un premier album intitulé The Way It Burns, entre hard rock, pop et punk en ce début d’année 2025. Il est produit par Teemu Aalto, qui a œuvré derrière la console pour Omnium Gatherum et Insomnium.

Cette présentation aussi excitante qu’un bulletin de météo marine vieux de deux semaines témoigne du ressenti à l’écoute de l'enregistrement. Non pas que celui-ci soit médiocre : les musiciens font un job très correct, le timbre affirmé d’Ella Tepponen, mélange entre Shirley Manson de Garbage et de Floor Jansen avec Northward est clairement un bel atout pour la formation. Elle participe à la bonne tenue d’"Arrowhead", la ballade réglementaire agrémentée d’un violoncelle et d’un solo de guitare. La dernière information n’est pas si anodine qu’elle en a l’air car de solo, il y en a bien peu sur la réalisation. Le problème n’est pas tant leur absence que les passages anecdotiques qui font passer mollement le temps avant le retour du refrain, et cassent la dynamique insufflés par certains couplets, du moins ceux de la première partie.
Les riffs oscillant entre punk pop à la Foo Fighters ("Rainmaker", "Hands Move To Midnight") et gros rock façon Backyard Babies ("Dead On Arrival") ou Lenny Kravitz quand il s’énerve ("Shame Old", "Better Get In Line") sont neutralisés par des refrains qui font retomber le soufflé. Du moins quand le soufflé existe. Car sur la seconde moitié du recueil, les couplets sont moins soignés, faisant ressortir mécaniquement les refrains plus accrocheurs que la faible moyenne, tel celui de "Black Waves" doté de chœurs en contrechant. Les bonnes idées ne sont pas absentes - les accents bluesy sur "Whispers", les accords rêveurs à l’entame de "Flames" – mais sont systématiquement dénervées par un son donnant l’impression que les chansons ont été emballées sous cellophane. La référence au producteur dans le paragraphe liminaire n’était pas innocente.


Une bonne chanteuse et un savoir-faire éprouvé ne suffisent pas, ne suffisent plus pour se distinguer dans le flux continu des sorties musicales. En l’occurrence, le rock costaud à tendance pop développé par Ginger Evil contient de bonnes séquences, mais des refrains peu saillants et une production insipide les dévitalisent. Il pourra servir de bande-son à bas bruit pour agrémenter l’apéritif familial, mais il serait très étonnant qu’il en alimente les conversations.



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