19801

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 13 mars 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-Francesco A. Flagiello
(chant)

-Marco Lambertini
(guitare)

-Luca Sammartino
(guitare)

-Mirco Diana
(basse)

-Davide Tomadini
(batterie)

TRACKLIST

1) Intravenous
2) Vertebrae
3) Everyday Is Like a Slab in the Chest
4) Nothing Left
5) Red Waters
6) Scava Veloce
7) Dry Eyes
8) Liquefy
9) Until You Bleed
10) Invisible Threads

DISCOGRAPHIE


Across the Swarm - Invisible Threads
(2025) - death metal - Label : Time to Kill Records



Italie, death metal, Émilie-Romagne, n’en ajoutez plus, spaghettis bolognaises (oui vous savez, le rouge sang et la viande-cervelle… non ?). Sauf qu’apparemment Across the Swarm ne fait pas des spaghettis. Ou alors vous passera le cerveau au hachoir façon spaghettis.

Alors, Fleshgod Apocalypse ou Hideous Divinity ? Plutôt Hideous Divinity, les Bolognais n’ayant pas l’intensité brutale et symphonique de leurs compatriotes de Rome et Pérouse. Des autres purs Romains ils prennent une partie du son massif et cette propension à fabriquer du riff à la tonne. Du riff qui tue, très important ça. Mais ils s’en éloignent par une technicité et une rapidité moindres. Ce qu’ils perdent alors en sensation d’implacabilité ils le gagnent en groove. En lourdeur brute. Car la vélocité défaillante crée la profondeur. Caverneux, voilà un superbe exemple de death metal caverneux. Plus imprégné de la patte new yorkaise où le blast n’est pas une fin en soi, le riff se doit d’être vicieux et lourd. Car la brutalité du death metal si elle passe bien sûr par l’exécution rapide se mesure également à l’aune du poids ressenti lors des riffs bestiaux.
À ce jeu Invisible Threads s’impose sans coup férir. Chaque chanson est l’occasion de mastiquer vos tympans pour les régurgiter en charpie, plombés par la pesanteur totale des rythmiques qui s’abattent sur eux. Inlassablement. Titre par titre. C’est bien là que réside le secret du bonheur de ces nouveaux parvenus Italiens – enfin pas si nouveaux étant donné qu’ils existent d’une manière ou d’une autre en tant que groupe depuis 2002 ce qui explique l’absence de faux-pas constatée - dans ce death ni brutal, ni old school, ni technique. Vraiment du death metal ultra bien fait, pourvu du soupçon de personnalité indispensable pour trouver le chemin de notre cœur. Comme le growl remue les tripes ce qu'il faut et le gras des guitares s’accroche à votre conque avec bonheur, rien ne vient ternir le tableau d’ensemble, peint avec dextérité bien que ne recherchant pas la débauche technique. Du vrai death metal pour appréciateurs du genre.


Dans le monde des sorties dédiées à un public spécifique et qui ne cherche pas à draguer ailleurs, Invisible Threads est une excellente proposition. Bien sûr ça ne révolutionne rien, ça ne prétend à rien que votre kiff donc préparez les cervicales, ça va headbanguer.





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