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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 06 mars 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Nicola "Attalzu" Fulgheri
(chant+guitare)

-Nicola Spaziani
(guitare)

-Maristella Spanu
(basse)

-Lorenzo Balia
(batterie)

TRACKLIST

1) Su frastimu
2) Eternu trumentu
3) Su spegu
4) Femina mala
5) Arestis
6) Cultores Lapides et Lignea
7) Umbras
8) Nemini Parco

DISCOGRAPHIE


Vultur - Cultores de perdas e linna
(2025) - black metal brutal - Label : Masked Dead Records



La Sardaigne ! Au-delà d’être une dérivation plate et bien moins belle de la Corse, qu’est-ce que la Sardaigne ? La terre des sardoniques ? La patrie de la sardine ? Le cache-misère de mon inculture et de ma propre misère humoristique ? Non. Il s’agit d’une terre de black metal. D’hommes et de femmes teintés sombres pour prêcher la haineuse parole. Et le culte des traditions.

Oui, Vultur (dont mon idiotie primaire l’a d’abord lu en « Vulture », domination anglophone de merde) a prénommé son album « Cultes des pierres et forêts », c’est pas pour rien. Amour de la mère Nature au passage, usage de la langue locale car il ne s’agit pas d’italien, les terminaisons en « u » en attestent (et coucou le corse au passage). Traditions, cultes, Nature… tout cela s’inscrit dans une veine black metal usuelle. Pour un groupe qui traîne ses guêtres depuis vingt ans désormais, il peut à son tour se placer dans cette poursuite, voire la création, des canons. Des vieux en somme, ce qui m’a de prime abord surpris étant donné mon inconnaissance initiale. Pourtant l’écoute rapide d’un titre suffit à entendre un groupe sûr de ses forces, au fait de son jeu et en maîtrise de ses compositions portées par une production puissante bien que grésillante, laissant une bonne part à une belle basse métallique. Cohérent. Et puis Marduk, Dark Funeral, vous voyez le topo. Et du vieil Immortal, celui d’avant Blizzard Beasts.
Votre sagacité naturelle vous aura dès lors fait comprendre que le black metal des Sardes est frénétique et brutal. Blasts à tout rompre, quasi en permanence, il faudra huiler les tympans avant écoute. Des mélodies aussi bien sûr pour faire passer le tout, mais le caractère dominant s’appelle brutalité. Et avoir sa dose de brutalité de temps en temps est important pour l’équilibre intestinal tout autant que mental. Surtout quand c’est fait avec autant d’application. Cultores de perdas e linna ne décevra pas les amateurs du sous-genre. Il ne ramènera pas non plus à sa cause les profanes (autrement appelés ignares voire incultes par les mauvaises langues dont la mienne) ce qui le laissera de marbre étant donné qu’il s’en fout. L’élève appliqué connaît ses classiques et a parfaitement retenu les leçons. S’il n’atteint pas des sommets d’inspiration, cet album se permet de satisfaire le label qualité minimale exigée pour kiff.


Une bonne petite sortie de derrière les fagots comme on dirait en langue vulgaire. Rien de révolutionnaire mais du classique concis qui s’assume dans sa veine brutale. Sachez où vous placer.





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