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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 31 janvier 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-Curt Durocher
(chant+guitare)

-Ryan Roubison
(chœurs+guitare)

-John Rueger
(chœurs+chant)

-Ryan Frech
(batterie)

TRACKLIST

1) Unsleep
2) A Harrowing Pantheon
3) Eminence Upon the Throne
4) Eminence of Atrocity
5) Graveline
6) Catharsis
7) Bile of the Gods

DISCOGRAPHIE


Deadspawn - Bile of the Gods
(2025) - death metal - Label : Imperative Productions



Émergé des terres arides de l’Arizona en 2009, Deadspawn n’a accéléré la cadence qu’en 2020 avec l’enfantement de son premier effort longue durée, Pestilence Reborn. Un split, un live et une pandémie ont depuis garni l’agenda du quatuor. Fort de l'expérience accumulée,Bile of the Gods se veut l’instrument de l’installation du nom Deadspawn dans la place.

Pour ce faire, les Sudistes se sont arrogés les services de Phil Pluskota, aux manettes pour des groupes comme Daath ou Wormhole. Bonne pioche car la production est puissante et équilibrée. La batterie affirme sa caisse sans causer de dommage aux guitares. Le chant, mixé à la Nergal, capte l’espace restant, laissant la portion congrue à la basse, sans que celle-ci sonne aux abonnées absentes. Nergal, dites-vous ? Non ne vous méprenez pas, si le chant reprend sa saturation et son doublage, la musique ne prend pas le chemin de Behemoth pour autant. On reconnaît des influences orientées black dans certains riffs, cf. "Graveline", et même la sonorité des guitares, néanmoins les Polonais restent tout de même un bon cran au-dessus en terme de dextérité et de puissance brute.
Pour le reste, c’est death metal donc. Gros death, des variations, ça sent bon le client appliqué respectueux des traditions du genre. Pourquoi pas ne pas évoquer Virvum dans ce même style ? C’est fait. Bile of the Gods ne verse pas dans l’old school. Le death pratiqué à défaut d’être tout à fait moderne demeure dans l’air du temps et non bloqué trente ans en arrière. Ses progressions d’accords et rythmiques multiples démontrent l’aisance qu’ont ses membres à évoluer dans cet environnement. C’est bien exécuté, efficace. Droit au but pour les plus Marseillais d’entre vous. Enfin droit… les circonvolutions de passage existent pour notre plus grand bonheur. Car une telle musique s’entiche brillamment des enrichissements harmoniques ou mélodiques. "Eminence Upon the Empire" est une belle représentante de ce trait de caractère.


Beau succès que voilà. Deadspawn prouve avec cette deuxième livraison qu'il est à point. Pas de défaut de jeunesse à signaler, des compositions frappées du sceau de la qualité. Tout au plus leur souhaite-t-on d’agrémenter leur musique d’une virtuosité élargie ou d’idées encore plus dynamiques, mais en l’état actuel des choses, vous seriez bien idiots de bouder votre plaisir death metal.





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