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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 22 janvier 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Pasi Matinolli
(chant)

-Elias Vierimaa
(guitare)

-Topi Ilmola
(guitare)

-Sampo Jylhä
(basse)

-Artturi Kauppi
(batterie)

TRACKLIST

1) Into the Meadows
2) Internal Torment
3) Golden Maiden
4) Deceitful Phoenix
5) Unreality
6) A Reaching Hand
7) Democide
8) All on My Own
9) In Search of Reason
10) False Messiah

DISCOGRAPHIE


Pestilent Scars - Meadows of Misfortune
(2025) - melodeath - Label : Inverse Records



Il y a des albums que l’on reçoit en promo, où l’on se dit que si on n’avait pas à les chroniquer, on ne les aurait jamais vraiment écoutés. C’est le cas de ce Meadows Of Misfortune, premier album de Pestilent Scars. Bouffé par un son pas au niveau et une impression de melodeath classique à l’ancienne, on aurait vite fait de le mettre de côté passé deux morceaux. Ce serait dommage pourtant, car la galette contient des surprises (j’aurais pu dire une fève, mais pas sûr que la métaphore soit pertinente).

Les Finlandais proposent un melodeath à l’ancienne, façon Göteborg 1995 (a-t-on déjà fait mieux en même temps que ce temps béni ?), sans une once de modernité. Il va donc falloir assurer pour exister. Après une introduction trop longue ("Into The Meadows"), on rentre dans le vif du sujet avec "Internal Torment". Riffs en palm mute, growl gueulard, vitesse élevée, on est en terrain connu façon At The Gates. Mais déjà, le chant clair s’invite, crasseux et déglingué. Quant au morceau, il se déploie, complexe et loin d’un schéma en couplet/refrain. Si l’ensemble sonne de facture classique, quelques surprises seraient-elles à attendre ? Hé bien oui ! Si les parties guitares rappellent souvent les trois glorieux anciens (At The Gates, In Flames et Dark Tranquillity si vous ne les avez pas), Pestilent Scars a quand même une identité propre que l’on retrouve au fur et à mesure de l’album. C'est malheureusement à double tranchant. Car, si le groupe se distingue avant tout par son chant clair, celui-ci n’est pas du tout maîtrisé. Mais il propose, paradoxalement, les meilleurs passages et, de loin, les plus mémorables. Apportant mélodie et impact, les lignes de chant sont réussies et percutantes. Le groupe sait écrire des refrains catchy et ça change tout…
Hélas, la production de ce Meadows Of Misfortune est de bas niveau. Ça sonne, au mieux, comme une démo. On pourra accepter les guitares trop grasses (pour le style, on les préfèrerait plus tranchantes), mais on entend bien que rien ne va. Que ce soit dans l’équilibre de la voix, la batterie sous-mixée ou les leads sans réverbe, on se demande quelle étape a été zappée pendant l’enregistrement (mixage, mastering ?). Ça plombe complètement l’album et ne met pas en valeur ses qualités. Ainsi, les solos, plutôt réussis, sonnent poussifs. Les riffs, eux, devraient être plus incisifs. Et ce chant, moins WTF. Même avec ce son calamiteux, le groupe parvient à proposer des passages intenses, de belles montées d’adrénaline, des moments mémorables… Alors qu’on leur file un producteur, un prof de chant et qu’on remasterise le tout parce que, en l’état, ça va être compliqué d’attirer le chaland.


On ne peut pas dire que les sorties de melodeath old school de qualité soient légion. Si vous êtes un gros fan du genre, vous devriez jeter une oreille sur cet album sans abandonner au premier chant foiré. Car il y a des qualités indéniables. Un groupe que je vais suivre, en priant fort pour qu’il corrige les problèmes importants dus au son global de la galette.





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