19752

CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 19 janvier 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-Jasper "Umbra" Werhahn
(chant)

-Morg
(guitare)

-Miserere
(guitare)

-Benedikt "Nys" Lorenz
(basse)

-Felix "Latrodectus" Indra
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Tina Werner
(chant sur 7)

-Noise
(chant sur 2)

-Philipp "sG" Jonas
(chant sur 4)

-Markus Stock
(tympanon sur 6)

-Sinan Yarar
(harpe sur 6)

-Simon Bruckbauer
(trompette sur 2)

-Patrick Baumann
(violoncelle)

-Simon Stusak
(saxophone sur 2)

-Thorben "El Vikingo de la Salsa" Schütt
(trombone sur 2)

-Thorsten Schröder
(tuba sur 2)

-Stephan Gossen
(programmation sur 5)

TRACKLIST

1) Tumult auf Claim Abendland
2) Nielandsmann

3) Ephemer
4) Dornbusch (Im Norden kein Westen)
5) Über Menschen unter Tage
6) Kranichträume
7) Die Strandbar von Scheria

DISCOGRAPHIE

Ephemer (2023)

Nebelkrähe - Ephemer
(2023) - black metal Allemand, très allemand - Label : Crawling Chaos



Nebelkrähe pourrait prétendre à la palme du logo illisible. À tel point qu’ils ne le mettent pas même sur leurs pochettes d’album, c’est un comble. Il est pourtant joli ce logo. Néanmoins, vous vous doutez que je ne m’attarde pas sur ce groupe pour sa calligraphie, mais bien entendu sur sa proposition musicale. Et oui, encore du black allemand, chanté en allemand, et tellement caractéristiquement germanique, parfois à la limite de la caricature sans jamais y entrer. Je commence à croire que le manque d’actualité de certains de mes groupes teutons fétiches me fait me tourner vers la découverte : titres en allemand, black, avec une voix un peu « particulière » et c’est parti, j’écoute… Autant avouer que je ne fais pas mouche à tous les essais, bien loin de là. Mais quand il y en a un qui sort du lot, c’est souvent un strike.

Le côté « négatif » de Nebelkrähe, c’est qu’ils ne sont plus. Le groupe formé en 2007 a décidé d’arrêter après seulement trois albums (le dernier étant une réédition). Vu la qualité du dernier (Ephemer), c’est doublement dommage, car j’en aurais bien voulu plus, mais aussi parce que je ne pourrais pas glisser dans la conclusion que j’attends le prochain avec impatience. Il va falloir que je trouve autre chose. Je vous bassine avec la langue teutonne, mais cela n’explique pas grand-chose à part l’appât, n’est-il pas ? Je me suis attardé sur Nebelkrähe parce que j’ai cru entendre parfois du Nocte Obducta dans la recette : du vrai black en allemand avec des breaks aériens et musicaux. Là où s’arrête la comparaison, c’est dans la voix, moins gutturale (un peu quand même sinon je ne serais pas forcément là) et plus habitée, et parfois un style à la limite du folk sur certains passages ("Ephemer", "Dornbush") sans s’y laisser aller totalement, sans laisser la facilité s’installer.
Mais là où la comparaison est pertinente, c’est indéniablement dans les breaks ou changements de plans. Nebelkrähe montre beaucoup de finesse dans cet exercice à l’instar de Nocte Obducta, comme dans celui en voix parlée sur fond de violoncelle de "Über Menschen unter Tage", ou le passage au clavier dans le même titre. Et que dire de l’opulence de cuivres de "Nielandsmann”, avec tuba, piccolo, trombone, et saxophone, rien que ça ! Sans compter le tympanon additionnel. Je fais mon intéressant là, mais je ne connaissais pas non plus rassurez-vous… Le tympanon, apparemment, est un instrument à cordes qui se caractérise par un son aigu, à la mode aux XVII et XVIIIèmes siècles. En rajoutant les soli et les saillies vocales, le cocktail était un équilibre parfait pour moi. J’en ai d’ailleurs abusé, de ce cocktail, je ne sais pas m’arrêter sur certains sujets.


Vais-je écouter la version 2024 de leur premier album Entfremdet ? Certainement, j’ai même déjà commencé. J’ai besoin de ma dose de black germain, tant je n’ai pas eu de dose longue durée récente de Bethlehem, Nocte Obducta, ni Helrunar. Et quand ce manque se fait sentir, je découvre des Nebelkrähe, Infestus ou Motherwood en guise d’ersatz. C’est mon subutex à moi. Un besoin impérieux (non je n’ai pas envie de faire caca) d’exotisme frontalier, et quand j’ai ma dose de bonheur, je passe au finnois ou au norvégien. C’est beau l’Europe du black metal.






©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 1 polaroid milieu 1 polaroid gauche 1