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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 17 janvier 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-Jessy "Christ Pinderschlass" Vignolle
(chant)

-Etienne "Eithenn" Gonin
(guitare)

-Jonathan "Draugr"
(guitare)

-Alain "Alwan" Nicolle
(basse)

TRACKLIST

1) Alter Ego
2) Axis mundi
3) Athanor
4) Ego sum (Qui sum)
5) Arcana nox
6) Egocide
7) The Mast
8) Symbol
9) Persévérance

DISCOGRAPHIE

Ex Nihilo (2025)

Usquam - Ex Nihilo
(2025) - black metal mélo et sympho - Label : Source Atone Records



Jeune troupe parisienne nantie d’un simple EP et s’entichant d'un concept philosophique ayant trait aux traditions et au passé, Usquam veut avec Ex Nihilo faire découvrir sa patte au monde entier, à la Galaxie ainsi qu’à l’Univers.

Black metal, nom à consonance potentiellement oriental, début d’année vide, il n’en fallait pas beaucoup plus pour convaincre mes oreilles qu’il fallait prendre ce promo. Oui black metal. Et ok, mélodique. Et ok, symphonique. Et ok, Dimm… non, surprise ! Nazxul. Oui ces Australiens qui ont laissé un souvenir impérissable avec Iconoclast (et dont l’existence a terminé dans les tréfonds de l’oubli métallique depuis). Savant mélange de blasts, mélodies et agressions black metal. On retrouve tout ça sur Ex Nihilo. Et même une partie du son étonnamment. Ajoutez la louche du Marduk genre Heaven Shall Burn… également. Au sujet des blasts, j’avoue humblement que leur prédominance et leur puissance m’a sincèrement étonné au fur et à mesure des écoutes, échaudé que je fus initialement par une première écoute débordée par les mélodies. Or, comme tout le monde le sait désormais, les mélodies, c’est mal.
Sauf quand c’est bien fait.
Et Usquam sait les composer. Faisons amende honorable car je ne l’ai pas vue venir celle-là. Je m’imaginais déjà dans ma haine condescendante à remuer les remugles des miasmes de la beauté dans le black, et voilà que les palabres de cette chronique se retrouvent truffées de connotations laudatives. Tel est pris qui croyait prendre. La faute à quatre énergumènes, dont l’impayable Jessy Christ, césar du meilleur espoir dans la catégorie nom de scène qui tue, qui aurait mérité une turlute « sodomized » pour la référence historique. Quatre personnes en mission pour produire une musique certes bien cadrée mais variée dans ses accointances. Le blast est vraiment dominant, néanmoins les variations sont à l’honneur. De même, les mélodies n’occultent heureusement pas une volonté d’en découdre rafraîchissante. Puis les claviers amènent la touche symphonique antique pour faire la différence dans nos cœurs.
Bel ouvrage que voilà, façonné méticuleusement, seulement retenu par un chant entre deux. Entre deux sphères qualitatives s’entend. Je ne nie pas une volonté à éructer au mieux, seulement entre le timbre très classique et une jeunesse encore perceptible, difficile de le porter aux forces du disque. Rien de rédhibitoire toutefois, d'autant plus lorsque le chant clair teinté d’influences orientales prend le relais régulièrement dans une veine bien plus agréable.


Superbe surprise de ce début d’année ! Aucune révolution que voilà, mais une vraie révélation qu’on espèrera voir se développer avec plus d’ambitions encore tant instrumentalement que dans des compositions plus riches (et une meilleure production, plus puissante, moins lissée). Le tout en maintenant un sens de l’équilibre mélodie - agression foutrement bon.



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