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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 09 janvier 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Mikael Hanni
(chant)

-Thomas Liljekvist
(guitare)

-Johan Kvastegård
(guitare)

-Johan Hjelm
(basse)

-Daniel Liljekvist
(batterie)

TRACKLIST

1) Choke on the Cross
2) Coffin Breath
3) True Death
4) A Grave Ablaze
5) Vile Impalement
6) Necromantic Breeding
7) Funeral Vomit
8) Deflesh the Dead
9) Spew
10) Graveyard Torment

DISCOGRAPHIE


Disrupted - Stinking Death
(2025) - death metal old school suède - Label : Trust No One Recordings



Heavy Death, Morbid Death (non, pas le vieux groupe), Pure Death puis enfin Stinking Death. Il semble y avoir une logique dans cette suite. Qu’est-ce donc ? Tout bêtement les intitulés de tous les EP et albums sortis par le groupe. Qui joue du death metal, cela va de bon sens. Disrupted a bien les idées claires, un objectif sans fard et une discographie qui commence à s’étoffer malgré des espacements marqués entre chaque sortie (voici sa quatrième en treize ans).

Fi de ces considérations techniques, l’important demeure la musique. Le papier promo mentionne Entombed, Dismember et Grave, nous lui en savons gré, cela évite de dire que c’est nous qui l’avons pensé. Eux aussi le pensent et ne peuvent le cacher dans leur production sonore tant c’est évident. Étonnamment, bien que retrouvant le grain si caractéristique « buzzsaw » des guitares des grands Ancêtres, la saveur tonale penche plus vers le haut, tant et si bien qu’y résident d’inattendus relents grindcore. Néanmoins ne vous abusez pas, rien n’est grind sur Stinking Death. Tout y est… death. Il faut suivre didiou !
Car quoi de plus death metal qu’un riff de l’inframonde couplé à du growl (fort agréable dans son timbre et ses velléités de modulation) ? D’autant plus quand la signature sonore vous replonge à ce point dans la Suède du début des années quartre-vingt-dix. Rien à faire, il faut s’incliner. Au-delà de ces similarités et influences frappantes, il faut reconnaître au quatuor une belle capacité à produire du riff bien gras mid tempo, parfois plus rapide ("Deflesh the Dead"), tantôt ultra plombé ("Funeral Vomit"). Comme avant, en somme. C’est simple, droit au but, sans fioriture. La définition même de l’efficacité. Revers de la médaille, ça n’invente pas l’eau chaude pas plus que ça ne chamboule la fourmilière. Demeure une excellente sensation de bien-être.
Sensation limitée à un public limité s’entend. Mais ce public qui se reconnaîtra spontanément n’a pas besoin des strass et paillettes de l’emballement médiatique. Suffit une musique terre-à-terre et honnête qui respecte les dogmes. En y ajoutant la pointe d’inspiration nécessaire à pimenter le tout suffisamment pour le rendre agréable. C’est bien ce qui se passe ici. Du moment que votre cerveau met de côté toute aspiration à l’ambition de renouvellement, il se complaît dans une fange spongieuse des remugles sanguinolents de la boue laissée dans le sillage des troupes de la mort.


Je ne fais pas grand-chose mais je le fais bien, tel est le credo de Stinking Death. Le pas grand-chose en question étant le death suédois old school, vous saurez bien vite où se situe votre intérêt. À noter la pochette en noir et blanc, occurrence finalement assez rare pour être notée, et visuellement fort sympathique dans sa représentation charnière.





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