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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 08 janvier 2025
Sa note : 12/20

LINE UP

-David "Dave Rotten" Sánchez González
(chant)

-Alejandro Lobo
(guitare)

-Victor "Dws" Pastor
(guitare)

-Alek "Nihil" Sanders
(basse)

-Santiago "GoG" García Arroyo
(batterie)

TRACKLIST

1) Limbs Regeneration
2) Lacerate to Dominate
3) Blood Monolith
4) Unrotted
5) Guts of the Gore Gods
6) Phoenix Cryptobiosis
7) Devotion for Putrefaction
8) Neverborn Monstrosity
9) Dismembered
10) Bio-Cadaver
11) Wandering Putrid Souls

DISCOGRAPHIE


Avulsed - Phoenix Cryptobiosis
(2025) - death metal - Label : Xtreem Music



Avulsed, c’est un peu le Cannibal Corpse d’Espagne. Créé au tout début des années quatre-vingt-dix, une discographie longue comme le bras (ok, plus d’EP et moins d’albums que les Floridiens), une appétence forte pour le death gore et une reconnaissance au sein de sa scène (locale). Donc ce sont les mêmes. Mais en tout moins bien et plus petit depuis le début.

C’est sur une longue introduction langoureuse, mais lourde faut pas déconner, que les présentations sont faites. Instrumentale, savamment mise en puissance, elle remplit son office avec brio. Pour évidemment débouler sur la cavalerie… Pour sûr ? Ah non pas pour sûr ! Un riff lourd d’obédience quasi orientale nous accueille (cela sera le moment le plus original du disque). Ce n’est qu’après de longues secondes que la boucherie commence. Elle n’aura guère l’occasion d’effectuer de pauses. Toutefois, Avulsed accuse son âge à travers un bon vieux death old school des familles (qui étonnamment n’a jamais connu les heurs de ce site jusqu’à la ci-présente chronique) plaqué sur des mid tempos qui défrisent fort rarement. Le blast est une espèce peu connue. Par contre ça cogne dur.

Phoenix Cryptobiosis fait donc la part belle à la maîtrise et l’expérience plus qu’à la rutilance des jeunes qui débarquent au milieu de l’arène pour tout péter. C’est là que l’exemple Cannibal Corpse va encore nous servir. On se souvient du dernier effort anthropophage de l’an dernier, Chaos Horrific. Solide, excellemment exécuté, RAS. Et c’était justement là que le bât blessait, RAS. Phoenix Cryptobiosis nous fait la même. RAS. C’est bien fait jusqu’à la moelle. Carré. Ça manque d’aspérité au final. Et contrairement aux précités, Avulsed a des moyens moindres : budget production, aisance technique. Là où ça se ressent le plus est probablement sur le chant, coincé entre deux éructations, l’une d’infra-tombe, l’autre criarde, sans qu'aucune des deux ne convainque. L’enchaînement des deux cris au timbre marqué provoque même quelque irritation.


Bref, Avulsed fait du Avulsed, marrant de dire ça pour quelqu’un n'en ayant jamais entendu un album en entier. Du sous-Cannibal pour résumer. C’est bien fait hein, mais c’est en-dessous.





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