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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 29 décembre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Nikolas "Diocletanvs" Bruni
(chant)

-Fabio "Fabivs" Palazzola
(guitare)

-Francesco "Nerva" Fasolo
(guitare)

-Gabriele Vellucci
(basse)

-Edoardo "Atticvs" Di Santo
(batterie)

TRACKLIST

1) Ave Dis Pater
2) Burnt Before Gods
3) Ad Bestias !
4) Let There Be Oblivion
5) Vinum
6) Quartered by Chariots
7) Oderint  Dum Metuant
8) From Fault to Disfigurement
9) Taedium Vivere

DISCOGRAPHIE


Ade - Supplicium
(2025) - death metal du sud antique - Label : Time to Kill Records



Mine de rien. Matez. 2007, donc dix-sept. Cinquième album. Les chiffres s’accumulent au point d’en presque donner le tournis. Amateurs de statistiques, vous êtes aux anges. Les autres êtres humains plus respectables, vous zonez. Dans cet entre-deux léthargique, mi-assoupissement, mi-engourdissement. Mais au moins vous savez que ces Italiens ne sont pas des freluquets. Ils castagnent le monde antique depuis fort longtemps.

Castagne et monde antique ? Façon recherchée de dire death metal avec inspirations gréco-romaines. Tirant de ses origines italiennes un penchant pour son histoire millénaire, Ade use donc de latin à côté de l’anglais et n’hésite pas à enrichir ses compositions d’instruments qui sonnent comme à l’époque (bien que personne ne fût là pour le confirmer). Ironie de l’histoire en procédant de la sorte ils se rapprochent de Behemoth et Nile à force de sonorités… orientales. Oui le monde méditerranéen était poreux. Behemoth, Nile, les références sont lâchées à dessein, car ces deux entités fermement établies dans leur style respectif s’entendent plus qu’à droite ou à gauche. La puissance des riffs, le chant font indiscutablement penser à la bande à Nergal. Tandis que les attaques folk antiques tout comme les déviations à leur formule behemothienne se font sur un mode nilien. Même la production puissante et dévastatrice évoquent les Polonais (en un peu moins gros).
Ajoutez dans le shaker AlNamrood. D’une, j’aime placer ce groupe dans une chronique, ils le méritent. De deux, les orchestrations les plus poussées finissent par rapprocher les deux groupes. Le reste de leurs musiques se disjoint, mais sur les accès de fièvre folk, il se passe indubitablement une identification minimale. Bref, du death metal méditerranéen (je préfère ouvrir le champ des possibles vu qu’il est désormais acté que le nord et le sud finissent par s’assimiler dans le metal extrême). Ade le pratique avec passion et une vraie science de la composition. Les riffs pleuvent, s’entremêlent aux orchestrations puis plongent dans les instruments clairs sans anicroche. Fluidité. Le groupe produit des enchaînements harmonieux, non téléphonés.
En mixant cet ensemble à de menues mélodies et surtout une brutalité réjouissante, Supplicium s’impose à nos cages à miel comme un album fort de death folk. Le curseur, à mes oreilles, est parfaitement dosé, les instrumentations récurrentes prennent une part pertinente, ni trop ni trop peu comme le veut l’adage. Surtout, elles sont les compléments de brillance de gros riffs et non des cache-misères. Ce lieu commun dans lequel il est si facile de sa vautrer est brillamment évité. Le rythme est tendu d’un bout à l’autre de l’album, les chansons défilent avec brio tandis que le chant vindicatif est divinement caverneux.


Pas de vrai nuage au-dessus de cette sortie qui lance 2025 de fort belle manière. L’excellence des aînés n’est malheureusement pas atteinte, pourtant elle est tutoyée, Ade peut soutenir le regard de ses maîtres sans rougir.





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