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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 27 décembre 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Sunshine Schneider
(guitare+basse+chant)

-Connor Gordon
(batterie)

TRACKLIST

1) Visions from a Past Life
2) Sovereign Blood
3) Burdened
4) Ashes of Mine
5) When I Don’t Remember You
6) Deafening
7) Sea of Fangs
8) Dreamless Nights no Longer
9) Hollow Thresher
10) The Grand Design

DISCOGRAPHIE


Crown of Madness - Memories Fragmented



Avoir du bol, ça ne s’invente pas. Prenez. Vous marchez dans la rue, vos yeux tournillent sans but, absents d’intelligence, lorsqu’une brillance éclatante frappe votre rétine. Laquelle transmet le signal au cerveau (assoupi) qui lui-même interprète le signe. Alléluia et cœur du Christ Rédempteur, vous identifiez un 2 et vous voilà plus riche de deux euros ! Et bien c’est à peu de choses près ce qui est arrivé aux Canadiens de Crown of Madness.

Remplacez les deux euros par votre chroniqueur favori, les yeux par les oreilles, et l’absence d’intelligence par une liste de promo en libre-sévices. Je ne devais pas prendre Crown of Madness, mais par la magie des errances metallifères, un soupçon de curiosité et une dose de désœuvrement journalistique, Memories Fragmented se fraya un chemin parmi mes objectifs. Je n’étais pas spécialement à la recherche de death dissonant à la base, pourtant mû par le démon du « et si », hop dans le panier ! Grand bien (??) m'en prit car cette sortie d’un simple duo réparti en cordes et percussions a su ravir mes exigeantes oreilles. C’est indéniablement dissonant, donc du death typiquement moderne des années 2010 (quel paradoxe temporel !).
Le niveau technique s’avère plus que correct sans taquiner quoique ce soit du domaine des divinités du type Ulcerate. Détail intéressant, le tandem s’essaie à des subreptices incursions dans le monde du post via des guitares écarlates grattées rapidement sur une seule corde. Autant cela peut se révéler (est) gonflant sur tout un album, autant l’utiliser avec parcimonie rehausse la brutalité ambiante de touches éthérées bienvenues. Aussi, et ce malgré mes réticences à parler sexe dans les chroniques vu l’absence total d’intérêt musicalement, je fus fort surpris de lire l’appartenance à la gent féminine de Sunshine Schneider. Il faut dire qu’elle growle bas et hurle strident en majesté. Bravo. Chant dual qui agrémente les compositions d’une richesse des timbres puissamment utile pour éviter l’écueil de la lassitude.
Cela s’additionne donc à des riffs certes orientés dissonance mais qui n’oublient pas la musicalité. Et les interférences death metal plus classiques rappellent que nous sommes bel et bien en présence d’un objet culturel destiné à l’écoute et non à la simple contemplation spirituelle. Des remontrances ? Pas de franches, mais néanmoins. La grosse caisse sonne plastique, fausse donc. Pas horrible, mais gênant, d’autant que la caisse claire a cette même fâcheuse tendance. Erreur de débutant puisqu'il s’agit d’un premier album. Les guitares elles, pourraient abreuver en riffs plus mémorables, à la fois plus dissonants par moments, et plus lourds à d’autres. Augmentation de la dynamique. Aération. Et tout simplement monter le curseur au successeur qui saura bâtir sur cette solide fondation.


Memories Fragmented s’appelle une belle promesse. Partant du constat qu’il s’agit d’un simple premier album, les zones d’amélioration sont tout autant évidentes qu’encourageantes. En l’état, vous faites face à une livraison tout à fait satisfaisante de death metal, amateur de stridences. Avec ses défauts de jeunesse.





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