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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 23 décembre 2024
Sa note : 12/20

LINE UP

-Eduardo Vilchez
(chant)

-Nestor "Insano" Rossell Alegre
(guitare+basse)

A participé à l'enregistrement :

-Joe Hoyle
(batterie)

TRACKLIST

1) Eternal Cosmic Darkness
2) Embryonic Mutation of Baalcetrorus
3) Time Regeneration
4) Oniric Experience
5) Return to Saturn
6) Eruption
7) Abyss of Atrocities
8) Sacrificial Retribution
9) Relic of Chaos

DISCOGRAPHIE


Intestinal Laceration - Chaotic Eschatological Madness
(2022) - brutal death - Label : Gore House



Sept ans après un EP, deux ans donc après la sortie initiale de son LP, Intestinal Laceration revient nous livrer des mandales plein la gueule, avec application. Originaire du Pérou, le trio donne facialement l'impression d’être le pendant sud américain des tout récemment chroniqués Putrid Defecation. Quelle grossière horreur !

Figurez-vous. Malgré, oui, je dis bien malgré les indications liées aux intestins dans le nom du groupe, et ce que mon esprit mal avisé avait vu comme une référence, voire un jeu de mots ou de sonorités, à la scatologie, les Péruviens dissertent bien sur l’angoisse cosmique existentielle comme réponse aux absurdités de notre bas monde réel (leurs mots, pas les miens). Oyez donc ça… Foin de dérives fécales, nous avons affaire à des philosophes ! Je ne l’avais pas vue venir celle-là. Pourtant à écouter ce brutal death gore gras au possible, peinturluré de growls des cavernes de l’infra-monde, la correspondance thématique en plus de musicale avec les compagnons de jeu allemands ne souffrait aucun doute. De l’art d’être ébahi dans le metal expiatoire le plus extrême. Des philosophes du cosmos pour une musique de grogneurs sans cervelle au plus ras-du-front possible. L’incohérence voire le paradoxe guette, mais c’est ainsi. Acceptons et plongeons tête la première dans cette intense macération composée de gras, de violence, de sang frais et autres brutalités.
Car en dépit d’une thématique réfléchie, la musique de Chaotic Eschatological Madness n’est que brûlot destiné à dévorer vos tympans. Malaxer le cerveau pour en faire de la charpie. Blasts en surabondance. Chant éructé le plus bas possible, sans jamais évoquer la moindre notion d’harmonie ou de beauté. Guitares dégoulinantes de matière adipeuse. Forcément, c’est ultra-niche. Si peu de personnes seront réceptives à un déballage de bidoche pareil, force est de reconnaître que les lascars maîtrisent leur affaire. Trente-trois minutes de boucherie, durée parfaite pour ne pas fatiguer. Des riffs assassins et une batterie punitive, c’est carré. La seule réserve vient du son de la caisse claire, surtendue et qui risque de faire grincer des dents d’autant qu’elle est martelée en permanence… va falloir vous y faire. Pour le reste, RAS, y’a aucune démarche d’originalité quelconque, on est dans le travail bien fait sans pousser plus loin si ce n’est le concept parolier qui relève de l’incongru pour une telle musique si vous voulez mon avis.


Devez-vous vous jeter sur ce disque ? Non bien sûr. Il faut savoir qu’il n’apporte rien de neuf et ce dans un style ultra-limité par définition. Par contre si vous cherchez à renouveler votre stock de brutalité étonnamment pas primaire, ça mérite le coup d’oreille.





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