Chronique : Rvkkvs Antithesis of Prosperity (2024)

CHRONIQUE PAR ...

TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 21 décembre 2024

Sa note : 11/20

LINE UP

-Ben Hicling
(chant)

-Amrtharaj Singarajah
(guitare)

-Ross Larsen
(basse)

-Allan McLachlan
(batterie)

TRACKLIST

1) Shachiku
2) Glass Face
3) Pathological Altruism
4) Recidivist Reprobate
5) Kleptomaniac
6) Lost Lessons in Filth
7) Forever
8) Trapped in Vain Decline
9) The Fear

DISCOGRAPHIE

Antithesis of Prosperity (2024)

Rvkkvs - Antithesis of Prosperity

(2024) - death metal grindcore - Label : Grindhead Records

Émergeant des égouts méphitiques de Auckland, Rvkkvs tient à montrer au monde qu’il est très énervé. Et pour cela, il fera du grindcore. Choix cohérent. Teinté de death. Ouais, ça s’entend. Une thématique s’il vous plaît ? Vous prendrez bien un peu de critique du capitalisme ? Ok, je valide, ça colle top.

Résumer Antithesis of Prosperity à ceci est bien évidemment réducteur car nous parlons d’un album complet… Enfin complet, on s’comprend Jean-Michel. Un complet de grind. Donc un EP. Mazette, seize minutes c’est difficile à vendre au prix fort. De toute façon vous aviez vu venir le truc dès le déroulé des titres : neuf. Non, autant neuf titres de funeral doom, c’est bien trop, mais neuf dans le domaine du grind/death on voit bien ce que ça donne : moins de vingt minutes de musique. Fort heureusement il y a à peine de samples ! Mais bref, déjà rien que pour ça, difficile de conseiller un achat à prix complet.
Musicalement pourtant ça se tient fort bien. En fait ça joue bien et on tape en plein dans le style. On reconnaît les, cocorico, Nancéiens de Blockheads ou plus sûrement des travaux issus de Pig Destroyer ou Brutal Truth. Y a un truc qui fait tiquer mine de rien, et c’est le chant. Il est majoritairement orienté death caverneux, et sur des compositions très clairement ancrées dans le grindcore tant sur les plans en règle générale que dans le son et l’esprit, poser un chant death, ça le fait pas. On veut plus de hurlements ! Du vindicatif, de la revendication merde ! Dommage. Sans être burlesques, les chansons ont au moins le mérite de donner sa dose de grind.

Oui vous l’aurez compris, alors on va l’écrire en gros : TROP COURT putain de bordel de merde ! Pour la prochaine fois, on voudra au moins vingt-cinq minutes messieurs s’il vous plaît. Et abandonnez le chant death, il n’a pas le droit de cité.