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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 15 décembre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Quentin Verdier
(chant+guitare)

-Sylvain Bégot
(guitare+claviers)

-Benoît Blin
(guitare)

-Thibault Faucher
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Frédéric A. Gervais
(chant)

-Olivier Defives
(basse)

TRACKLIST

1) They Wake Up at Dusk
2) Sentience Amidst the Lights
3) Elusive Whispers
4) To Wander the Labyrinth
5) Suspicion
6) Unveiling the Illusion
7) Benefit or Hazard
8) On the Run to Nowhere
9) Moonfall
10) Those Moments Lost in Time

DISCOGRAPHIE


Monolithe - Black Hole District
(2024) - mélodique doom metal - Label : Hammerheart



Cinq titres d’exactement dix minutes associés à cinq vignettes de pile soixante secondes : une gageure, a priori, pour la plupart des groupes ; la routine pour Monolithe, emmené par son leader Sylvain Bégot. L’animateur et réalisateur de l’excellent podcast Dans Le Secret Des Dieux confirme son amour des minutages précis sur Black Hole District, le dixième album de sa formation doom metal. Une question toutefois : la rigueur de la forme ne risque-t-elle pas d’engendrer une rigidité du propos musical ?

Le périple débute dans la mélancolie vintage d’un Yamaha CS80, mythique synthétiseur que Vangelis a utilisé notamment pour la bande originale de Blade Runner - on entend même la pluie et le bruit des voitures. L’évocation d’un incontournable du cinéma de science fiction - adapté d’un roman encore meilleur - n’est pas étonnante de la part d’une formation nommée en référence à 2001, l'Odyssée de l'espace. Le quartet augmenté envoie les claviers cosmiques sur "Sentience Amidst the Lights", la première des cinq pistes de six-cents secondes, guidée par un motif ample égrené sur un tempo raisonnable. Le growl du nouveau venu Quentin Verdier et le chant clair de Frédéric Gervais alternent dans une fluidité qui caractérise le son concocté par ce dernier. Les séquences s’étirent plaisamment, à allure modérée, sans subir d’accélération, ce jump scare du doom metal.
Leur déroulement résolu est contrarié cependant par quelques passages saillants, tel le final lumineux de "To Wander the Labyrinth" ou le riff incisif qui secoue "Unveiling the Illusion". La superbe ligne de chant de "Those Moments Lost in Time", katatoniesque en diable, se perd en revanche dans un développement moins convaincant que sur le reste du recueil. Les narrations qui jalonnent l’enregistrement freinent parfois la dynamique des morceaux tout en renforçant l’immersion dans le monde futuriste tissé par le collectif. Scandé par une mélodie élégante, digne d’un Paradise Lost de premier choix, "On the Run to Nowhere" en constitue l’artefact le plus chatoyant, à la faveur d’envolées galactiques rappelant les meilleurs moments d’Ayreon (il y en a eu) et une dernière partie dynamisées par des guitares offensives.


Si les contraintes formelles que les membres de Monolithe se sont à nouveau imposées ont influencé une écriture homogène, elles contribuent également à la cohérence d’une œuvre globale et forte. Bonifié par des séquences intenses, le death doom de Black Hole District progresse dans un univers à la fois tragique et mélodique, dont la lourdeur ne contrarie pas l'invitation au voyage, en soi-même ou vers des lieux fantasmagoriques. Approcher le dixième Monolithe a des conséquences. Elles sont sans danger. Bien au contraire.





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