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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 21 novembre 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-James "Speed Veteran" Balcazar
(chant+guitare)

-Matthew "Thrashing Madman" Sanders
(chant+guitare)

-Willow "Guido" Cattarinich
(basse)

-Shazam Humphrey
(batterie)

TRACKLIST

1) Chaos of War
2) Street Metal Violence
3) A Shredder’s Dream
4) Executioner’s Reign
5) Troops of Hate
6) Selected to Die
7) Hero’s Journey
8) Legacy

DISCOGRAPHIE

Chaos of War (2024)

Black Denim Rage - Chaos of War
(2024) - thrash metal années 80 - Label : Witches Brew



Oh bordel ! Non mais c’est quoi ce nom de groupe ? C’est pour le menu fretin ça. Le quidam des années quatre-vingt. Le mâle pas du tout alpha qui apprécie plus que fortement l’affichage sans vergogne de son entrejambe débordant. Car oui, cet homme de type masculin porte le jean très moulant. TRÈS. Trop. Et il écoute du thrash dans les années quatre-vingt. Et il a donc la rage.

Le chaos de la guerre, la rage des jeans noirs, ouais tout ça sonne comme l’ode des passionnés d’une époque révolue, et qui ne devra jamais revenir. Grand nom, jamais. Pourtant, ils s’échinent. Ils usent les cordes pour faire revivre cet âge d’or de la chevelure touffue et bien longue. Le pied sur la pédale, balancez des paroles entre con-con et gros melon ("Legacy" est-elle à prendre au premier degré ?), et roulez Simone. Black Denim Rage ne se cache de rien, absolument rien du tout. Ils aiment leur thrash dans les années quatre-vingt, alors ils font du thrash comme dans les années quatre-vingt, ils enregistrent avec le son des années quatre-vingt. Ironie de l’histoire, pour l’amateur de black metal que je suis, certains passages m’ont initialement rappelé Bathory. Ah ah, la bonne blague ! Non, pensez bien plus fortement à du Death Angel voire du Megadeth (et tous les autres grands noms US du genre auquel votre dévoué serviteur ne pense pas du fait d’une limitation développée de ma culture thrash US). Car envoyer du riff et des accords, ils savent faire.
Jamais on ne regarde en arrière et à toute berzingue toute sinon, point de salut. D’un certain côté, tant mieux. C’est bien pour ça qu’on se penche sur une telle sortie, la défoulade et la rigolade. La pensée des temps anciens qui remontent farouchement pour fixer dans vos souvenirs les jours radieux. L’insouciance du débutant qui pendant ces cavalcades effrénées voltige au plus haut au point de faire s’afficher un bon sourire béat sur votre ganache de canasson marqué par le défilement des années. Le collège des cœurs brisés, Premiers baisers ou Hélène et les garçons, vous savez ce que ça veut dire car vous êtes là à contempler cette résurgence du passé qui vous assaille sans repos. Alors oui, on peste contre cette production dénuée de fondements au point de sonner bien creuse, qu’importe, ainsi le voulait l’époque. Car derrière au final, il y a peu de place à la plainte pour peu qu’on ait accepté le postulat que rien de ce qu’on entend n’a pas été déjà fait. C’est bien joué, mention aux guitares car la batterie a le poum-poum de base tenace, dans le respect des codes d’antan et le chant, malgré un manque évident de puissance fait le taff.


Un album vecteur d’un puissant air frais dans le sens qu’il est d’une candeur parfaite. Aucun remords, pas le temps de s’attarder si ça vous plaît ou non. On se fait plaisir (coupable) et point barre. Bon bien sûr, si vous n’aimez pas le thrash des eighties, ce sera forcément, immensément plus difficile.





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