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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 08 novembre 2024
Sa note : 14/20

LINE UP

-Hedonostica
(chant+basse)

-Vittra
(chœurs+guitare)

-Jossan "Skuld" Åkesson
(chant+batterie)

TRACKLIST

1) The Tower
2) Walk with Me
3) Expulsion of the Flesh
4) Inverted Cross
5) Never Forgive
6) The Serpent
7) Perpetual Putrefaction
8) Asmodeus
9) Salvation
10) Vagabond

DISCOGRAPHIE


Völva - Desires Profane
(2024) - black metal - Label : Grind to Death Records



L’esprit facétieux que je suis n’a pu s’empêcher de faire plusieurs rapprochements. Tout d’abord, le plus évident : Volvo. Ouais ok… mais bon Völva et Suède, faut pas faire dans la provocation Eugène ! Puis… mes joues en rougissent de gêne par avance… Vulve. Oui, vulve. Mais attention, point de (ou plutôt, pas uniquement de) lubricité ici, tout simplement match façon Tinder avec la thématique franchement pas banale des paroles du groupe pour un groupe de black : féminisme. Tout ça pour un terme de vieux norrois qui signifie « porteuse de quenouille » ou de manière plus grandiose « prêtresse ».

On en apprend des tonnes, décidément. Même de ses erreurs, car figurez-vous qu’en voulant traduire le mot, j’ai glissé par mégarde sur le persan pour découvrir par total hasard que ça veut dire « grippe » ! Merveilleusement merveilleux. Un groupe point grippé pourtant (ah ah). Fervent adepte d’un black metal agressif, abrasif, maniant avec doigté le mid tempo tout autant que des saillies plus engagées. Les riffs se font à l’avenant, jonglant entre des hachages plus drus et des tourbillons de tremolos. Desires Profane révèle donc un caractère appréciable sans se départir de son ancrage black metal. Si les mélodies sont présentes, elles n’écrasent pas l’ensemble comme la tradition suédoise peut le vouloir. Cela donne des moments noirs peu perturbés par une beauté incongrue.
Sur le côté révision des classiques, le son peut prêter à l’évocation de Wrath of the Tyrants (beaucoup moins les compositions cependant). Certes plus rempli de graves, 2024 oblige, mais ce n’est pas propre et c’est tant mieux. Et la musique rappelle les grands-arrières Scandinaves sans forcément s’arrêter sur l'un en particulier. Bien sûr, il sera de meilleur goût de butiner côté Norvège plus que Suède pour cette envie de titiller la mélodie sans trop en faire, pour éviter le bourbier du blast systématique et pour cette qualité impalpable qui privilégie l’organique terreux à la brutalité propre. Pour une première livraison complète, le trio force le respect par une maturité et des compos à la production impeccable. Sans prétendre qu’aucun défaut ne parsème cette sortie, force est de reconnaître qu’elle n'en possède aucun majeur.


Si votre vision du black metal s’acoquine d’une froideur rêche, d’une violence sachant se contenir tout autant que de douceurs judicieusement distillées, fort est à parier que Völva tient là un album qui saura vous tenir en haleine.





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