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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 21 septembre 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Jesper Binzer
(chant+guitare)

-Jacob Binzer
(guitare)

-Stig Pedersen
(basse)

-Laust Sonne
(batterie)

TRACKLIST

1) God Prays to Man
2) 1st, 2nd & 3rd
3) The Ghost
4) Speed of Darkness
5) Head over Heels
6) Live by Fire
7) Crazy Wings
8) Keep That MF Down
9) Strange Terrain
10) In My Hands
11) Everything Is Gone Now
12) Automatic Survival
13) Waiting Is the Way
14) I’m Still Here

DISCOGRAPHIE


D-A-D - Speed of Darkness
(2024) - hard rock - Label : AFM Records



Les années passent et les sympathiques déconneurs de D-A-D continuent de diffuser leur hard rock de faux cowboys. Ce qui ressemblait à une blague eighties sans lendemain s’est révélé plus consistant et obstiné que ne le laissaient croire les paroles second degré et les basses à deux cordes extravagantes de Stig Pedersen. Alors qu’une pandémie et quelques conflits supplémentaires ont vu le jour depuis la dernière réalisation en studio, on peut se demander si l’état d’esprit est toujours aussi fun sur le millésime 2024.

Moyennement, si l’on s’en tient au guère enjoué "God Prays to Man" en ouverture, un blues rock au mid tempo pesant narré par la voix nasillarde de Jesper Binzer, toujours distinctive mais moins incisive que par le passé, ce qui peut se comprendre après quatre décennies à glapir dans un micro. L’entame ne donne pas exactement le ton du long format n°13 mais trouve de nombreuses répliques au dynamisme mesuré, telles les diaphanes "The Ghost" et "Crazy Wings" évoquant le REM des années quatre-vingt-dix, la répétitive "Automatic Survival" ou encore "Head over Heels", un semi-blues qui sent la détente post digeo sur la terrasse avec des potes. Clairement, de l’énergie s’est perdue en route depuis A Prayer for the Loud en 2019.
Heureusement, le quatuor sait toujours mener une chanson de bout en bout - Speed of Darkness est un album digne. Un solo plus long que la moyenne vivifie "Keep That MF Down", les guitares se font gentiment heavy sur la paire "Strange Terrain" - "In My Hands" et le chant de l’aîné des frères Binzer exprime une implication qui bonifie les compositions, à commencer par la chanson-titre. Son timbre éraillé est d’autant plus déterminant sur la poignée d'occurrences toniques qui rappellent les voisins scandinaves de Turbonegro ("1st, 2nd & 3rd") et Backyard Babies sur les presque punk "Live by Fire" et "Everything Is Gone Now" avec leurs chœurs typiques, de même que sur le hargneux "Waiting Is the Way". Ok, ces versions de darons ne risquent pas de créer d’émeutes, mais elles sortent le recueil d’un ronronnement un peu trop prononcé.


La vitesse mesurée et une obscurité loin d’être complète font mentir l’intitulé d’un œuvre assez plaisante, bien produite et bien exécutée, mais qui ne provoque pas les fourmillements dans le ventre donnant envie de la passer en boucle. Les fans y reviendront peut-être de temps en temps, les autres risquent de rapidement lâcher l’affaire, à moins d’avoir une révélation à l’écoute de morceaux majoritairement décontractés et en déficit d’audace. Quelques titres nerveux prouvent toutefois que les membres de D-A-D ont conservé un peu de la fougue qui les caractérisaient au siècle dernier, ce qui est à saluer après quarante ans de service.



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