Chronique : Sirenia 1977 (2023)

CHRONIQUE PAR ...

Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 13 août 2024

Sa note : 8/20

LINE UP

-Morten Veland
(chant+guitare+claviers+basse)

-Emmanuelle Zoldan
(chant)

-Nils Courbaron
(guitare)

-Michael Brush
(batterie)

TRACKLIST

1) Deadlight
2) Wintry heart
3) Nomadic
4) The Setting Darkness
5) A Thousand Scars
6) Fading To The Deepest Black
7) Oceans Away
8) Dopamine
9) Delirium
10) Timeless Desolation
11) Twist In My Sobriety (Tanita Tikaram cover)

DISCOGRAPHIE

Sirenian Shores [EP] (2004)
An Elixir For Existence (2004)
The 13th Floor (2009)
The Enigma Of Life (2011)
Arcane Astral Aeons (2018)
Riddles, Ruins & Revelations (2021)
1977 (2023)

Sirenia - 1977

(2023) - pop metal symphonique sans inspiration - Label : Napalm Records

Comment écrire une chronique d’un album qui ne vous inspire rien du tout, même plus d’un an après ? C’est la difficulté à laquelle je fais face avec 1977 de Sirenia. Ce onzième ( !! ) album d’un groupe que j’ai adoré me déprime littéralement.

Pourtant, le groupe ne m’a que très rarement déçu (The Enigma Of Life principalement). Emmanuelle lui avait même apporté un nouveau souffle, notamment sur Arcane Astral Aeons. Et bien que j’ai surnoté Riddles Ruins and Revelations, ce dernier contenait quelques passages sympas. 1977 en contient un, "Nomadic", bon petit hit pop symphonique bien chanté, avec un break/solo bien pensé et énergique. Pour le reste ? On navigue entre des œuvres totalement dépourvues d’inspiration, d’originalité et de rythme à l'instar de "The Fading To The Deepest Black", de l’horrible ballade "Oceans Away" et bien d’autres. Le pompon : cette reprise ridicule de "Twist In My Sobriety". Là où "Voyage Voyage" validait le pari risqué, Morten aurait clairement dû s’abstenir de ce nouvel essai. On retiendra cependant quelques titres légers et pas forcément catastrophiques, que ce soit l’opener "Deadlight" ou encore "A Thousand Scars" et son refrain réussi. Je n’ai malheureusement rien à dire de plus, même notre française Emmanuelle semble perdue, aucune prestation remarquable ni aucun grunt à se mettre sous la dent de surcroît.

1977 est un album sans passion, sans âme tout simplement. C’est triste venant d’un groupe qui a tant compté dans le cheminement musical de votre serviteur. Et si je n’oserais m’engager à chroniquer tous les anciens efforts de Sirenia, je m’engage à faire au moins celle du sublime An Elixir For Existence.