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CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 21 juin 2024
Sa note : 11/20

LINE UP

-Illuvataris
(chant)

-Invidia
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Danny "[Zii]" Volland
(chant sur 4)

-Mt. Beliar
(chant sur 6)

-Hans "Horda" Herda
(chant sur 12)

-Victor Arturo "Mantus" Castillo Yebra
(guitare+basse+programmation)

-Winterkind
(piano sur 13)

TRACKLIST

1) Wolfsdrang
2) In Flammen
3) Das Meer in uns
4) Feuertaufe
5) Non Omnis Moriar
6) Des Frühlings kalter Glanz
7) Insomnia
8) Septembermorgen
9) Weißes Rauschen
10) Leere
11) Seelenwanderung
12) Ars Memoriae
13) Ars Oblivionalis

DISCOGRAPHIE

Perdurabo (2024)

Schattenfang - Perdurabo
(2024) - black metal - Label : Northern Fog Records



Attention casse-gueule. Perdurabo est un concept-album, ce qui en soi s’impose comme un postulat sur la ligne de crête. Ajoutez donc à cela : double album. Gargl ! Vous ne l’aviez pas vue venir celle-là. Moi non plus, benoîtement pensant chroniquer du black metal pas trop mal fichu de la brève écoute pour opérer mon choix. Dans le cul Lulu.

Le double album et le concept-album, c’est pas tous les jours qu’on les croise. J’entends certains au fond de la classe dire « Heureusement ! », et à forte raison. Ne nous voilons pas les fesses, d’une, tenir une plume suffisamment intéressante pour nous tenir en haleine par la force du texte requiert des talents non partagés par le commun des musiciens. Mais soit, on parle de musique donc nous sommes des experts à ne pas nous offenser face à des paroles pas tip-top. Par contre double album, c’est déjà plus galère. Qui dit présence de deux disques (ou cassettes dans le cas présent) dit fatalement durée supérieure à quatre-vingt minutes. Car oui, pour les jeunes sachez qu’un CD à la base peut durer jusqu’à soixante-dix-huit minutes. Et un vinyle une quarantaine, donc à la rigueur, on peut espérer deux longueurs de vinyle accolées car ça fait bien de prendre le vinyle comme mètre-étalon. Ce qui est ici le cas puisque chaque objet fait respectivement quarante-six et trente-neuf minutes. Allez, vous partirez bien pour une bonne heure et demie de black metal ?
Alors je vous laisse libre de votre réponse, ne disposant personnellement pas du luxe de ce libre-arbitre puisque devant pondre de la chronique. Ce qui apparaît. Oui black metal, oui mélodique, oui atmosphérique. Cela se veut mélancolique pour que vous saisissiez bien tout l’enjeu du concept, tragédie entre l’amour et la mort (ça rend bien mieux en français cette phrase d’ailleurs). Et à la fin, c’est la mort qui gagne. C’est eux qui le disent, pas moi. Vous aurez droit à des dialogues entre femme et homme pour illustrer l’histoire qui nous préoccupe. En allemand. Donc révisez vos déclinaisons.
Ce qui tique s’il te plaît Jean-Pierre car on ne va pas y passer l’après-midi ?
Ok, ok vous êtes durs en affaire. L’évidence : c’est long. Étonnant. Le son de batterie, malheureusement synthétique à vous faire croire à une boîte à rythme (non). Le manque de moments d’exception. Ça, c’est beaucoup plus embêtant. Car si vous bénéficierez de menues beautés et autres mélodies agréables, globalement nous sommes en terres moyennes plus qu’autre chose. C’est pas mal joué, c’est pas mal composé, c’est pas mal trouvé, mais voilà, ça manque de flamme tout ça. Il vous faudra une sacrée appétence pour le black mélancolique afin de véritablement vous embarquer dans cet effort très longue durée, ce qui vous l’avez deviné ne me concerne pas.
À noter dans les petits trucs sympa, les invités Zieesche de Vehemenz, Mt. Beliar de Vivus Humare, Horda de Firn, soit des chanteurs de groupes de black ayant fait impression sur les terres Eternelles, bien qu’en mode étoile filante vu leur très maigre production.


Donc Perduraboje persévèrerai » en latin, au fait) s’adresse à un public expert par son caractère copieux. Et aussi car il n’ouvre guère de portes pour accueillir le chaland de passage. Du black mélodique, mélancolique avec ses traces de beauté, cependant trop peu marquant pour laisser des traces dans nos affects.





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