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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 19 juin 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Mateusz "V." Łukaszek
(chant+guitare)

-Piotr "S." Łuczyszyn
(chœurs+basse)

-Daniel "B." Skóra
(guitare)

-Mikołaj "M." Naklicki
(batterie)

TRACKLIST

1) Ceremony of Black
2) My Name is Death
3) Interludium I
4) Black Dawn
5) Et gloria in saecula
6) Kres Istnienia
7) Interludium II
8) Impaled Flesh
9) Holy Poison
10) Interludium III
11) Black Manifest
12) Funeral Whore

DISCOGRAPHIE

Hosanna (2024)

AntiFlesh - Hosanna
(2024) - black metal - Label : Theogonia Records



À part la particularité bien pratique pour le chroniqueur qui doit retranscrire leurs noms de se limiter à des initiales (surtout quand il est question de langues telles le polonais pouvant présenter des caractères exotiques), les membres de AntiFlesh sont des méchants Polonais. Par méchants, je veux dire qu’ils pratiquent le black metal de manière virulente.

Ce qui est un raccourci pratique pour une intro aussi. Car les limiter à la pratique du black brutal est réducteur. D’une, ils ont un faible pour les courts interludes atmosphériques (cf. les trois "Interludium"), de deux, les chansons sont loin d’être un bête amoncellement de blasts et autres riffs assassins. Alors OK, il y a masse blasts et riffs assassins, pour autant le groupe est foutrement capable de changer le rythme et proposer un beat entraînant ou mid voire low tempo couplé à des guitares qui se font bien plus rythmiques dès lors. En ceci AntiFlesh capture l’essence de ce qui peut rendre la pratique rugueuse du black metal intéressante : la diversité. À ce sujet, le tremolo cède bien souvent sa place à des techniques plus classiques, et donc de vrais riffs, pour notre plus grand plaisir.
Le résultat ne se fait pas attendre et notre appréciation monte d’un cran. Les alternances entre les blasts les plus impitoyables et les passages plus délicats comme sur "Black Dawn" renforcent comme de coutume la puissance de chacune des parties. Pertinence des choix donc dans un style clairement délimité et qui ne prétend pas à s’émanciper de ses aînés. On retrouve ainsi un mix de scène norvégienne à la Carpathian Forest pour le côté glacé, et allemande genre Panzerfaust (en moins répétitif et rythmique fort heureusement) pour cette tendance à sonner très carré. L’originalité n’est donc pas ce que vous viendrez chercher en priorité dans Hosanna ce qui n’empêche pas la sortie d’être vectrice d’une belle personnalité. Ainsi bien que classique, même le chant tendance grave résonne comme une mode très actuelle, le black metal du quatuor mono-lettré parvient à se faire la belle dans notre esprit sur-abreuvé en sorties, n’hésitant pas à aller jusqu’à s’égarer dans des voies complètement atmosphériques, pour preuve "Kres Istnienia".
C’est bien un marqueur de qualité que voilà, d’autant que notre attention est maintenue tout le long des compositions qui semblent ne jamais vouloir faiblir. Difficile d’en extirper un single potentiel, bien qu’évidemment selon nos sensibilités nous aurons toujours des préférences. Il faut voir Hosanna comme un tout et c’est positivement accueilli par nos tympans, surtout lorsqu’on aborde une production qui avoisine les cinquante-deux minutes au compteur. Parlant de production, celle-ci fait belle figure. Suffisamment dégradée pour ne pas sonner trop propre, elle porte puissance et froideur, tout ce que nous sommes en droit d’attendre d’une telle sortie.


Beau, très beau représentant noir de l’année 2024 que voilà. Rien qui ne chamboule les têtes de gondole, mais lorsqu’on cherche juste derrière les leaders, voilà un prétendant excellemment doté en qualités.





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