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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 mai 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Asbjörn Steffensen
(chant)

-Tommy Christensen
(guitare)

-Mads Bertram Højland Gath
(guitare)

-Onkel Kusse
(basse)

-Andreas Posselt
(batterie)

TRACKLIST

1) Search of Solace
2) Chanting Fire
3) Claws of Piety
4) Serpent’s Hunger
5) Vortex
6) Of Frost, of Flame, of Flesh
7) Fierce Desire
8) Epilogue

DISCOGRAPHIE


Crocell - Of Frost, of Flame, of Flesh



Fie-toi à ce que tu entends et non à ce que tu vois, voici comment par s/ces mots mon viking de père débuta ma formation de jeune métalleux. Cuisants furent les échecs qui émaillèrent mes tumultueux et trépidants débuts dans la scène, empli de rébellion que j’étais et prompt à ignorer cet enseignement vénérable. Pourquoi vous énoncer cette tranche de vie ? Crocell est présenté comme du death metal avec des pointes de black et de thrash. Moui.

Je défie quiconque à l’écoute des premières notes de Of Frost, of Flame, of Flesh de confirmer haut et fort l’affirmation précédemment faite. Black/death mélodique, pourquoi pas, mais mettre en avant l’aspect death me paraît foutrement à côté de la plaque. De toute manière la contradiction devient patente à la lecture du « for fans of » : Necrophobic et Marduk cités en premier. Oui, plutôt du black/death très acéré. Il faut dire que de Necrophobic, Crocell en tire un penchant pour les guitares qui tricotent avidement et donc des riffs riches, nombreux. De Marduk, cette propension à s’oublier dans les blasts ultra rapides. Sauf que les Danois ne réduisent pas leur présence rythmique à ce seul artifice. Ils pratiquent abondamment le mid-tempo, donc oui, du black/death mélodique de fort bon aloi. D’autant plus que le chant black est foutrement majoritaire, tout haineux qu’il est en même temps que capable de modulations bienvenues, n’hésitant pas à taquiner le death bien entendu.
En fait, une fois ignoré le discours promo, tout va beaucoup mieux. Le quintet faisant montre d’un talent indéniable pour composer des chansons accrocheuses, véhémentes, voire venimeuses. Systématiquement basées sur les guitares et leurs leads, ces compositions vont emmènent dans les froids pâturages de ce plat pays nordique qu’est le Danemark. Les moutons bêlent, prêts dans leur innocence candide à l’abattoir. Abattoir nommé Of Frost, of Flame, of Flesh (allitération en f volontaire, on suppose), compilation de huit brûlots qui auront tôt fait leur chemin dans vos oreilles. Indéniablement solide sur ses bases, le groupe ne concède rien à l’ennui. Il avance fort de ses certitudes, sa croyance en la supériorité du froid et de la noirceur guidant ses pas. Techniquement irréprochable, cette sortie fera le bonheur de tous les amateurs de black/death mélo. D’autant que s’ils ont compris un point du death, c’est bien la présence rassurante de la basse. Celle-ci s’arroge (Federer) une belle part du mix, suffisamment pour nous faire bénéficier de lignes compactes, avec de l’impact.


Réussite majeure ? Certes non. Super élève de black/death, genre décidément excellemment représenté en ce moment (cf. In the Twilight Grey de Necrophobic justement). Crocell manque seulement de mordant dans l’originalité, ce qui ne suffira pas à lui ôter les galons de bon album.



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