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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 mars 2024
Sa note : 14/20

LINE UP

-Cristian "Louen" Calero
(chant+guitare)

-Naga S. Maelstrom
(chœurs+guitare)

-Harald "Belegurth" Costa
(chœurs+basse)

-Yann "Amarok" Parés
(batterie)

TRACKLIST

1) The Serpent Abomination
2) Blackfire Liturgy
3) Almighty Furia
4) By Venomous Rage
5) Omnipresence and Gravitation
6) Reign of Scars
7) The Fading Light

DISCOGRAPHIE


Atrexial - The Serpent Abomination



Les clichés, c’est marrant, on a beau essayer de les combattre, ils s’imposent à nous, qu’importe nos efforts. Prenez par exemple l’Espagne : paella, chorizo, football, corrida (les deux sens). Allez, si on se focalise sur le metal pour être plus dans le vif du sujet : … euh… Sergio, t’as une idée ? Allez, si, Ska-P merde ! Quoi ? Mais si c’est metal, bordel ! Leurs guitares sont saturées. Donc, de l’aide ? Mago de Oz ? Ouais ok. Allez, Avulsed !

Bref, on ne pense pas à grand-chose, et encore moins à du black-death monumental teinté d’atmosphérique. En fait, on nage en plein Akhlys avec une bonne grosse prod’ des familles. Qui l’eût cru d’un groupe catalan ? Pourquoi pas du black metal chaud et crade, mais ce type de grosse production avec des relents américano-suédois, c’est pas l’évidence au milieu de la figure si vous voulez mon avis (que vous subissez). Pourtant il faut savoir se rendre à l’évidence et au constat que c’est foutrement bien exécuté. Sérieux. Dans le genre musique imposante et carrée, ça se pose. Car Atrexial pour son troisième album semble avoir une ligne directrice claire et inattaquable. On fonce droit devant à grandes élongations de blasts quitte à générer une musique monolithique (caractère en cela confirmé par des compositions très homogènes). La musique basée sur des riffs minimalistes a pour vocation de créer une atmosphère dantesque, prompte à capter vos peurs profondes. Du black malsain, cruel et psychotique. Vraiment à la Akhlys.
Sera-ce votre dada, là réside la question à un million d’euros. Il est fort à parier que si l’Américain précité à moult reprises ou Dark Funeral hantent vos nuits, Atrexial se transformera en une proposition qu’il serait bien idiot d’ignorer. Avec une préférence pour l’incarnation US puisque ce mélange black et death plus black que death mais sans discussion possible teinté de death puise ses racines de l’autre côté de l’Atlantique. De la musique efficace, voilà ce qui ressort des écoutes successives. Difficile de rester longtemps de marbre face à cette recette qui s'échine à cocher toutes les cases de l’extrême qui plaît : puissance, domination, mélodies, ambiances lugubres. Tant et si bien que… oui, il est possible d’user d’un autre qualificatif au risque de chagriner une partie de l’assistance : facile ou systématique. Alors oui, il s’agit de mon opinion déjà de Akhlys, et elle n’est pas partagée forcément. Elle est applicable dans le cas présent tant l’homogénéité des deux créations est patente. Et un dernier petit mot sur la pochette, sobre et bichrome, pourtant vectrice d'une certaine idée de la beauté.


Si vous vous aventurez sur ce type de terrain, vous êtes probablement déjà passés par les instigateurs. Alors dans ce cas, foncez, car c’est du bel ouvrage. Si vous êtes à la recherche de choses plus torturées, moins balisées, tentez votre chance avec retenue. La musique est solide, mais elle porte en elle les germes de ses propres limites.





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