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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 31 janvier 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Tommie Eriksson
(chant+guitare)

-Bengt Gottfrid Åhman
(basse)

-Nils Pelle Åhman
(batterie)

TRACKLIST

1) Drakon
2) Revel in Dissidence
3) Paradigm Call
4) Among the Ruins
5) Black Smoke
6) Ascending the Pale
7) Empty Chalice
8) Kaivalya

DISCOGRAPHIE

Paradigm Call (2024)

Saturnalia Temple - Paradigm Call



Troupe de 2006 en provenance de Stockholm, Saturnalia Temple a fait ses armes avec Aion of Drakon, de multiples EP et donc deux autres albums complets avant la sortie du temple des saturnales nous intéressant séant. De manière intrigante, la première chanson de ce Paradigm Call se prénomme "Drakon". Clin d’œil volontaire ou obsession cachée (paix à toi si tu te souviens de ce porno des années quatre-vingt-dix) ?

De réponse vous n’aurez point puisque je ne connais pas l’antériorité du groupe. Le trio cependant se forge un son fort, à défaut d’une identité particulièrement marquée. Explication. Prenez des guitares excessivement grasses. Ajoutez un chant d’outre-tombe entre le clair et le growl (étonnant non ?). Balancez une section rythmique pachydermique tout autant que fortement membrée dans les graves. Oui, identité sonore marquée. Cependant Jeanine, n’oubliez pas les compositions. Ressortez le mixeur. Si le jeune Celtic Frost rencontrait Electric Wizard (et pourquoi pas l'antique Black Sabbath pour faire bonne mesure, mais Electric Wizard appelle cette référence) pour se mettre en ménage à trois avec les démos de vieux groupes de death ? Oui, Paradigm Call. À la croisée de ces chemins, cette sortie ne peut masquer ses influences. Et par-dessus toutes, celle majeure des Anglais défoncés de Electric Wizard. Du doom stoner death en quelque sorte.
Effet immédiat, c’est lourd. Effet secondaire, c’est très lourd. Alors ami(e) en recherche de légèreté, rebrousse tes poils et chemin immédiatement, tu n’as pas droit de cité. Qui dit lourdeur éléphantesque parle fatalement rythmique. Plombée et assurée par une fratrie manifestement. C’est simple pour aller droit au but (© l’OM à jamais les premiers). Rien de révolutionnaire tout autant qu’aucune ode à la créativité sans limite. C’est sans fioriture, sans excès et efficace. Les variations s’insinuent subtilement pour laisser l’esprit libre de la sensation de répétition extrême. Pour ce qui concerne les riffs : lents, lourds, enclume. Que voulez-vous ajouter ? Il n’y a rien à inventer dans une recette qui sait parfaitement ce qu’elle doit faire pour fonctionner. Le stoner doom ne laisse que peu de place à la folie à ce niveau et Saturnalia Temple ne souhaite pas déroger à la règle. Bon soldat qui se mue en bon élève. Et par corollaire, gentil pourvoyeur de metal assommant.


Paradigm Call prodigue son office avec brio mais sans éclat de génie. Sa plus grande qualité, fournir sa dose, se transforme en sa plus grande faiblesse fatalement. Il faudra être amateur consommé du style pour justifier un craquage.





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