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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 24 janvier 2024
Sa note : 12/20

LINE UP

-Fernando Javier Alvarez Castillo
(chant)

-David Màrquez
(guitare+chant)

-Adolfo Iglesias
(basse)

-Gerson Julián Puello Fernández
(batterie)

TRACKLIST

1) Devoured By Shadows : Annales Imminentis Exilium (Intro)
2) Inquisitor Vortex Soul Torturing
3) Through The Deep Thoughts Of Tartarean Sadistic Cannibalism
4) He, Who Stands Upon Holy Corpectomies
5) Into The GoreSphere
6) Infernal Festival Of Lecherous Dismemberment
7) Crucified, Gutted, Desecrated
8) Macabre Trepanation Orgy In Hell's Dungeons
9) Abyss Of Impaled Religious Incandescent Torches
10) Phalaris Bull Seraphic Extermination & Infinite Carnage

DISCOGRAPHIE

Goresphere (2024)

Cercenatory - Goresphere
(2024) - brutal death - Label : Comatose Music



Petite étude sociologique : de l’impact d’une tragédie sur le monde. Prenons le nazisme (bonjour Godwin). En Allemagne, c’est interdit, en France aucune personne saine d’esprit n’appellerait son enfant Adolphe. Pourtant, porter une croix gammée tient plus de la provocation qu’autre chose en Indonésie et se prénommer Adolfo semble naturel en Colombie. Vous voyez où je veux en venir ? Cercenatory le Colombien et son bassiste Adolfo, bingo.

Bien que cela ne dise rien de la musique des Sud-Américains, cette intro vous a fait voyager. Comme vous n’êtes pas totalement analphabètes, vos yeux dérivants ont bien tôt noté le nom de l’album qui nous préoccupe, Goresphere. OK, subtilité zéro, tout le monde sait de quoi il en retourne : brutal death. Servis. Nous sommes servis par des guitares ultra lourdes, plombées par la section rythmique qui endosse à merveille son rôle de… section rythmique. Tout y est ultra gras, de la guitare au chant caverneux en sous-basse. Les temps sont particulièrement marqués dans cette musique non totalement dénuée d’allégeance au slam. La norme réside bien évidemment dans le blast, ou à défaut la déflagration de double grosse caisse. La guitare devient alors presque une suiveuse, totalement dévêtue de son rôle mélodique.
Le mur de son proposé s’acharne à marteler des rythmiques parfois saccadées, tout le temps hyper détourées. Que les détracteurs de la rythmique détournent rapidement leur chemin, ils seront ici écœurés. Voire écourtés au vu du propos brutal et gore. Oui, Cercenatory ne propose aucune subtilité, ne daigne pas s’évader dans le solo de passage qui aurait pu, pourquoi pas, sur un malentendu, aérer les compositions. Lourd, lourd, lourd. Et re-lourd. Du death brutal et intense pour votre caboche, à fuir parfaitement si vous n’avez pas d’accointance avec l’exercice de style puisque le quatuor ne fait aucun effort d’ouverture. Une sortie fatalement difficile à avaler d’un bout à l’autre de son exécution tant l’expression monolithique finira par sabrer les bonnes volontés du plus motivé des adorateurs du style.
Un Suffocation peut s’engager dans ce genre de combat, pour autant il sait pertinemment qu’il faut proposer autre chose, des aérations, des variations dans ce débit de manchettes continu. Les Colombiens veulent eux pousser le curseur au max, dénier tout répit au prix d’une homogénéité super compacte. Difficile de réellement distinguer des passages. En soi, l’extrémisme de la démarche est remarquable et les fera s’imposer peut-être dans les cœurs des plus acharnés. Surtout que pour ce style, on note une maîtrise impeccable de l’aspect rythmique, terreau indispensable à la réussite d’un album. Pour autant le profane, dont je fais malheureusement partie, continuera d’exiger un peu d’oxygène. Prendre mandale sur mandale du début à la fin confine au masochisme pour l’oreille délicate.


Bref, ça fait mal. Très. Les trente-trois minutes commencent comme une invitation à la torture pour se terminer en un combat entre notre volonté de finir l’écoute et l’espoir d’un grand bol d’air. Vous n’en ressortirez pas indemnes. Extrémistes du rythme par contre, sautez de joie.





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