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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 17 décembre 2023
Sa note : 15/20

LINE UP

-Arde Teronen
(chant)

-Jiri Paavonaho
(guitare)

-Niko Vuorela
(guitare)

-Jimi Välikangas
(basse)

-Antti Hissa
(batterie)

A participé à l’enregistrement :

-Hans Jonas Kristofer "Jona Tee" Thegel
(chœurs+claviers)

TRACKLIST

1) Thunder from the North
2) Long Way, Long Lies
3) T.O.T.C.
4) Fallen Youth
5) Bad Bad Bad
6) What is Dead Never Dies
7) Unholy Night
8) Heart of a Warrior
9) You Better Run
10) If Only I Could
11) Something to Die For

DISCOGRAPHIE

Pyromide (2021)
Avalanche (2023)

Temple Balls - Pyromide



Pyromide (oui…) est le troisième album en quatre ans pour Temple Balls, formation manifestement déterminée en provenance de Finlande ayant ouvert pour Battle Beast et Sonata Arctica, mais aussi de bons groupes comme H.E.A.T, Deep Purple, Uriah Heep et The Night Flight Orchestra. Après deux essais convaincants dans un style proche du Skid Row de la première heure, l’escouade, bénéficiant déjà d’un contrat de distribution au Japon (le Graal dans l’univers du hard fm) signe chez Frontiers, le gros label européen qui détient Whitesnake et Blue Öyster Cult dans son écurie. Chez Temple Balls, le propos est plus vigoureux que chez les vénérables références sus-mentionnées : est-il pour autant pertinent ?

Dit autrement : est-ce que les compositions sont bonnes ? Sur Traded Dreams (2017) et Untamed (2019) , elles étaient de facture solide, valorisées sur le second nommé par les interventions de Jona Tee, claviériste de H.E.A.T et producteur à ses heures perdues. Celui qui officie également chez Crowne avec John Levén (Europe, ex-Malmsteen) et Love Magnusson (Dynazty) a apporté un peu plus de chatoyance au son du quintet, sans l’affadir, tendance qui se confirme sur Pyromide garni de chœurs généreusement assaisonnés aux refrains, qui ont été clairement priorisés, "Thunder from the North" en ouverture donnant le ton. À part sur "Unholy Night" et "Fallen Youth" dont l'alerte scansion rythmique rappelle "Don’t Talk to Strangers" de Dio, les solos sont courts, mais nerveux, la paire Jiri Paavonaho et Niko Vuorela délivrant par ailleurs une dose de heavy bien sentie qui éloigne la section d’Oulu d’une forme quelconque de mièvrerie, y compris sur la ballade "If Only I Could", génératrice d’une émotion contenue.
Le constat mitigé s’agissant de la dernière nommée résulte probablement du chant légèrement en retrait d’Arde Teronen, aux intentions pourtant inattaquables, le monsieur envoyant avec puissance sur les modèles Gabriel Keyes de Crashdïet et Erik Grönwall (Skid Row, ex-H.E.A.T). Mais l’impression que le vocaliste est sur la retenue perdure durant tout le recueil, amoindrissant l’impact des refrains, notamment ceux de "What Dead Never Dies", "Bad Bad Bad" ou encore "Long Way, Long Lies" amorcé par une boucle de synthés à la Beast In Black. Les morceaux n’en restent pas moins enthousiasmants, en raison pour la plupart d’un tempo soutenu qui booste les mélodies aguicheuses, à l’instar de "You Better Run", "Something to Die For" et la seconde partie de "Heart of a Warrior", dont l’accélération finale offre une appréciable surprise dans un ensemble assez chiche en la matière. Mais quand c’est bien agencé et bien emballé, il n’y a pas de raison de bouder son plaisir, aussi racoleurs que soient certains refrains, celui de "T.O.T.C." en tête.


Les guitares sont moins punk, le chant tire davantage vers les aigus mais pour le reste Temple Balls reste sous l’influence de Skid Row, avec un priorité donnée aux refrains. La plupart d’entre eux font mouche, en dépit d'inflexions vocales manquant de caractère mais parfaitement adaptées à ce hard rock mélodique déroulé avec talent et savoir-faire. L’influence du claviériste de H.E.A.T, une référence en la matière, se fait de plus en plus grandissante, pour davantage d’efficacité. Il reste à la troupe talentueuse de trouver une réelle personnalité.



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