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CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 17 novembre 2023
Sa note : 11/20

LINE UP

-Ragnar Sverrisson
(chant+batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Halldór Símon Þórólfsson
(chant+guitare+basse)

TRACKLIST

1) Jarteikn  
2) Fláráð fræði
3) Fangelsaður í tilvist að eilífu
4) Þögnin ytra, kyrrðin innra 
5) Guðlegt réttlæti
6) Sindur
7) Ildi óhreins anda
8) Traðkandi blómin í eigin hjartagarði
9) Minning um morðingja

DISCOGRAPHIE

Helfró (2020)
Tálgröf (2023)

Helfró - Tálgröf



Helfró, c’est l’histoire d’un loupé. Oh rassurez-vous, il n’est pas bien grave, je n’ai pas admis avoir loupé l’album du siècle sur leur premier. Par contre, je n’avais pas tilté que le groupe, bien que créditant plusieurs musiciens est effectivement un one-man band. Mais grosse originalité, le one dans le band n’est point un gratteux. Ni même un bassiste. C’est le batteur ! C’est pas banal ça. Mais cela avait donné au final une musique bien trop empruntée à droite et à gauche. Tir corrigé pour ce deuxième essai ?

Se relire est parfois édifiant. Et utile. Alors gagnons des caractères dans cette chronique grâce à un peu d’auto-citation voulez-vous :
« Au final, le black metal proposé finit par faire globalement penser à… un groupe de death faisant du black ». Cette assertion est toujours d’actualité. Si la sonorité se veut froide et cruelle, les compositions et la façon dont Ragnar Sverrisson martèle ses fûts, et le son qu’il en dégage, rappellent furieusement le brutal death. Avec ses chants death et black pur jus, Helfró nous remémore donc nos vieux souvenirs sans s’en distancier.
« Difficile de reprocher officiellement à Helfró sa volonté d’en coller un peu partout, pourtant, c’est bien cela qui le coince, cet éparpillement des courants » en référence aux multiples influences clairement audibles dans la précédente livraison. Cette fois, c’est beaucoup moins vrai. Toutes les influences, plutôt que d’être évoquées par subreptices se sont désormais fondues dans un tout plus cohérent par la force des choses. Signe de maturité ?... Pas original, ni forcément très personnel. Et ça blaste toujours à toute berzingue. Ce qui nous mène à…
« Et également ce côté épileptique qui tient moins en haleine que 1349 ». Pas faux, même si désormais la référence à 1349 est caduque. L’épilepsie est, elle, toujours bien présente. Il faut dire que les blasts et roulements de double pédale sont effectués à une vitesse vraiment impressionnante, avec puissance et tenue de la cadence. RAS si vous êtes friand des choses. Par contre, ce côté rouleau-compresseur et mécanique ne rend pas hommage à l’émotion dans la musique. Tálgröf se découvre donc un nouveau mal en la personne de la désincarnation.


Sans rien faire de mauvais, et la production, et les compositions tiennent la route sans sourciller, Helfró parvient néanmoins à nous mettre dans l’embarras du choix. Saluer une maîtrise indubitable ou accabler les errances coupables relevées plus haut ? Finalement, les deux étant citées dans cette conclusion, le non-choix s’impose tout naturellement. Par contre, ce n’est pas une non-note. Et des espoirs qui se perdent pour la suite de la carrière du groupe.





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