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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 16 novembre 2023
Sa note : 19/20

LINE UP

-Romain Negro
(chant)

-Johan Smith
(guitare)

-Duran Bathija
(guitare)

-Manuel Barrios
(basse)

-Samuel Sakubec

Ont participé à l'enregistrement :

-Rebeca Castilla
(chant sur "De Inferno Solis")

-Merlin Bogado
(guitare sur "The Revelation")

-Manuel Barrios
(guitare sur "The Revelation")

TRACKLIST

1) Finitude  
2) A Lost Battle Rages On
3) Xeno Chaos
4) Cold Void
5) Rise of the Insidious
6) Omega Axiom
7) De Inferno Solis
8) The Revelation

DISCOGRAPHIE


Stortregn - Finitude
(2023) - death metal mélodique et technique - Label : The Artisan Era



Depuis deux albums, Stortregn s’est fait une place de choix dans le petit monde du death technique et mélodique. Leur changement de style, toujours plus progressif, a été des plus bénéfiques. Les voilà qui débarquent (ou plutôt qui décollent) avec leur cinquième album intitulé Finitude pour enfoncer le clou. L’artwork de celui-ci montre une nouvelle fois le souci du détail apporté par le groupe. Alors, êtes-vous prêts pour un voyage intersidéral ? Attention au départ, ça va secouer…

La musique des Suisses a trouvé son rythme de croisière désormais : du death mélodique technique lancé à 2000 à l’heure dans l’espace infini. Le tout est furieusement progressif aussi. N’y cherchez pas de couplets et de refrains, les chansons avancent et filent dans le vide du cosmos sans jamais se retourner. Le groupe nous fait le plaisir de lire les différents morceaux comme pour leur album Impermanence, donnant une nouvelle fois une belle impression de voyager. Cette fois-ci, cependant, les pistes sont plus discernables. L’impression d’écouter une seule pièce reste présente. Les guitaristes nous balancent une déferlante de leads et de riffs à tout-va. Ça tabasse, ça virevolte. À la fois épique et violent dans sa proposition, Stortregn a trouvé son style qu’il sublime dans cet opus. C’est orgasmique d’avoir ainsi deux guitaristes solistes qui enchevêtrent leurs parties, se complètent et se magnifient.
Si Finitude reste dans les fondamentaux du groupe, on pourrait craindre une redite. Mais comme Impermanence après Emptiness Fills The Void, on ressent une évolution dans la musique. C’est léger, mais réel. Tout en restant sur ses codes habituels, Stortregn semble plus mature que jamais. Les sonorités utilisées sont plus variées encore, les leads moins stéréotypés. Cela se voit davantage encore sur les breaks et les solos. Souvent, la musique se calme, respire, devient groovy, jazzy, voire flamenco. C’est l’occasion pour la basse de se montrer un peu. Car la rythmique est prodigieusement folle, elle part dans tous les sens et donne toute la force (et la rage) à l’ensemble. Cerise sur le gâteau, on appréciera que quelques paroles soient chantées en français, groupe suisse oblige ! Le chant, moitié death, moitié black, est toujours maîtrisé, même s’il paraît plus en retrait sur cet album.


Finitude est un album extraordinaire qui semble pousser encore plus loin la musique de Stortregn. Se terminant une nouvelle fois sur un final complètement démentiel, c’est un sans-faute. Pour le genre, les Suisses ont dépassé depuis longtemps la stratosphère et continuent leur voyage spatial dans les espaces interstellaires. Un album lancé à la vitesse de la lumière. Jetez-vous dessus et préparez-vous à l’impact.





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