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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 31 janvier 2023
Sa note : 13/20

LINE UP

-George van Doorn
(chant+basse)

-Scott Williams
(guitare+claviers+programmation)

-Brandon Gawith
(batterie)

TRACKLIST

1) The Amber Glow of the Gaslight
2) In the Shallows of a Starlit Lake
3) Phosphorescent Sunrise
4) Pale Lechery
5) At the Mercy of the Shrike
6) Six Verses
7) To Breathe in Leviathan

DISCOGRAPHIE


Vahrzaw - In the Shallows of a Starlit Lake
(2023) - black metal - Label : Bitter Loss Records



Alors non, Vahrzaw ne vient pas de Pologne et donc n’a pas écorché le patronyme de sa capitale (qui est en fait Canberra, Australiens qu’ils sont). Et Vahrzaw oui joue bien du black metal, logique avec un nom pareil. Ça sonne black que voulez-vous, de ces immuabilités de l’existence. Mais sonne-ce bien ? Canailles, vous le saurez bientôt.

Déjà ça sonne comme du Dark Funeral pour l’esprit mélodique croisant avec le son de The True Legend (le premier enregistrement, le vrai) de Svartsyn ainsi que du tout premier effort de 1349, Liberation. Ajoutez à ceci des claviers d’ambiance qui n’auraient pas dépareillé sur les premières incarnations de Emperor ou Dimmu Borgir. Rien de véritablement symphonique mais bien un support se voulant un tantinet grandiloquent à une musique très froide et rachitique en terme de production. Car oui, In the Shallows of a Starlit Lake la joue cru. Tendance très. Et en ces temps modernes, voilà qui donne un cachet réjouissant à l’affaire.
Bien sûr, tout miser sur un simple son ne mène pas sa barque au bout du guet. Les compositions sont l’autre pilier indispensable à la réussite d’un album. À ce niveau, Vahrzaw surprend. Non dans le sens où ils font du Arcturus (ce n’est certainement pas le cas), plus dans cette faculté à varier les rythmes. Si l’inévitable blast beat est (fort heureusement) de la partie, les passages posés éruptent ça et là. L’air ainsi conféré aux chansons déconfine l’auditeur qui ne peut se sentir frustré et lassé de blasts. Les riffs, simples au demeurant, confirment une direction pertinente, preuve que les lascars ont autre chose en tête que l’adoration de saint-Satan (la bite, oui oui). Les passages les plus spatiaux rappellent un Darkspace d’ailleurs.
Ces capacités à sortir de l’ornière évidente dans laquelle aurait pu se complaire le groupe au vu du style pratiqué et de sa mise en son rassurent quant à la qualité de l’album. Celui-ci ne saurait toutefois prétendre à l’excellence. S’il n’y a de carence véritable (autre qu’une production irritante pour certains et la simplicité du jeu, défaut pour les falses), les moments forts ne pullulent point. Il manque l’étincelle finale pour faire basculer cette honnête (dans tous les sens du terme) livraison de black metal dans le domaine de l’indispensable. Pour un début d’année, c’est l’occasion de se remettre en jambe avec des fondamentaux maîtrisés.


Pologne ? Non. Black metal, oui. Cru, cruel même, froid, In the Shallows of a Starlit Lake ne manque pas d’attrait pour l’amateur. Le fan exigeant ne peut que souligner ce léger trébuchement au moment de gravir la marche vers quelque chose de plus grand. Une inspiration plus poussée, des passages plus complexes ? Cela repousserait certainement la lassitude qui s'installe à la longue.





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