19151

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 janvier 2023
Sa note : 10/20

LINE UP

-Sergio González Catalán
(chant+guitare+basse)

A participé à l'enregistrement :

-Emidio Ramos
(batterie)

TRACKLIST

1) Living a Lie
2) Choose to Die
3) Hating Life
4) No Reason To Go On
5) Wake Me Up from this Act
6) Death Love
7) Remember We Died

DISCOGRAPHIE

Hating Life (2023)

Winds of Tragedy - Hating Life
(2023) - black metal - Label : Tragedy Productions



Ok, le Chili ça me permet de cocher une nouvelle case sur la carte du monde. Ou peut-être pas forcément. La mémoire flanche. Qu’importe. Contrée exotique en terme de metal, donc intrigue fatale (ça s’est passé dans Les Halles ??). Et puis on parle black metal, je me devais d’y jeter quelques oreilles (deux max de préférence).

Mince, black metal certes, sauf que dans la précipitation, l’adjectif mélodique est passé à travers les mailles du filet. Donc oui, Winds of Tragedy, c’est du black metal (très) mélodique rehaussé de blasts pas trop méchants et réguliers. Agrémentez ceci de variations sur du mid tempo avec de menues interventions de claviers orchestraux, vous aurez presque un bon aperçu de la musique du gaillard (car s’il se fait accompagner pour la batterie, Sergio González Catalán [del Chubarrìo Gordeses Escobar Muchacho], gère tout le reste). Presque ? Oui car un village résis… euh non. Nous disions. Presque, car le chant vient rappeler de manière incongrue, Vintersea. Ceux qui n’ont pas suivi doivent savoir que cette entité noire mélodique est menée au chant par une donzelle, certes peu farouche sur le raclage de gorge. Aucun chant clair par contre, et fort heureusement tant on peut craindre le résultat.
Chili, black, mélodies, con carne ? Si vous évaluez les paroles mièvres et dignes d’un ado attardé mal dans sa peau comme de la viande, certes oui. Car s’il est un point faible évident de Winds of Tragedy, c’est le consternant misérabilisme de bas étage des paroles. Mazette, mirez ces titres de chansons… Fort heureusement pour lui, les paroles dans le black n’ont jamais été un pilier indispensable, tout autant qu’elles ne sont point intelligibles (l’un exigeant l’autre probablement). Mais faisons fi de ceci car la musique est ce qui nous fait intervenir. Ça s’écoute. Oui, c’est lapidaire mais ça a le mérite de l’honnêteté tout autant que de la concision. Du black mélo pas super méchant de base s’il faut absolument apposer des mots pour décrire ce qui est entendu. On entend presque du Insomnium dans les mélodies, le chant black à la Vintersea en plus, le talent en moins. Ne vous méprenez pas, le bagage technique est satisfaisant, j’évoque là l’inspiration.


Pas franchement plus à dire sur une sortie qui viendra garnir les étalages sans génie. Si vous ne jurez que par les mélodies à en crever, l’absence d’originalité et les provenances inattendues, voici une livraison de choix. Tous les autres auront bien compris qu’il vaut mieux passer son chemin pour des gourmandises plus expressives.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 7 polaroid milieu 7 polaroid gauche 7