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CHRONIQUE PAR ...

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Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 11 janvier 2023
Sa note : 16/20

LINE UP

- Alan Parsons
(chœurs sur "The Eagle Will Rise Again" +guitare sur "Can't Take It with You"+claviers sur "Voyager", "Hyper-Gamma-Spaces" et "Shadow of a Lonely Man")

- Eric Norman Woolfson
(chœurs "The Eagle Will Rise Again"+claviers)

Ont participé à l’enregistrement :

-David Paton
(chant sur "What Goes Up…"+chœurs+guitare+basse)

-Colin Edward Michael Blunstone
(chant sur " The Eagle Will Rise Again"+chœurs sur "Can't Take It with You" et "Shadow of a Lonely Man")

-Lenny "Zakatek" du Platel
(chant sur "One More River")

-Thomas "Dean Ford" McAleese
(chant sur "What Goes Up…" et " Can't Take It with You")

-Jack Harris
(chant sur "Pyramania")

-John "Miles" Errington
(chant sur " Shadow of a Lonely Man")

-Olive Simpson
(chœurs sur "Shadow of a Lonely Man")

-The English Chorale
(chœurs)

-Robert Frederick "Bob" Howes
(chef de chœur)

-John "Ian" Bairnson
(guitare)

-John Leach
(kantele sur "Voyager"+cymbalum sur "In the Lap of the Gods")

-Andrew Powell
(autoharpe sur "The Eagle Will Rise Again"+chef d’orchestre)

-Phil Kenzie
(saxophone sur "One More River")

-Duncan Mackay
(claviers)

-Stuart Alexander Elliott
(batterie)

TRACKLIST

1) Voyager
2) What Goes Up…
3) The Eagle Will Rise Again
4) One More River
5) Can't Take It with You
6) In the Lap of the Gods
7) Pyramania
8) Hyper-Gamma-Spaces
9) Shadow of a Lonely Man

DISCOGRAPHIE

Pyramid (1978)
Eye in the Sky (1982)

(1978) - pop prog - Label : Arista



Après les contes d’Alan Poe et les robots d’Asimov, Alan Parsons, l’ingé son des Pink Floyd aux envies d’indépendance, flanqué de son complice Eric Woolfson, choisit d’évoquer les pyramides de Gizeh. Le concept est traité d’une façon plus légère que sur les deux premiers LP, et ça n’est pas forcément une mauvaise option. The Alan Parsons Project suit une trajectoire qui intrigue de plus en plus.

Le prologue spatial résonne comme une invitation au voyage, telle l’illustration d’un roman de science fiction, particulièrement en vogue en cette fin des années soixante-dix. S’ensuit une gemme brillante, au départ pulsation discrète survolée d’un chant apaisant, qui file vers la stratosphère à la faveur d’une ample refrain. Un solo de guitare puis une séquence orchestrale apporte un peu d’emphase, sans tomber dans la grandiloquence, puis une montée en tension propulse cette envolée à son paroxysme, avant un retour aux couplets et une conclusion sur cordes tendues. En dépit de cette entame à suspense, les vapeurs du mystère se font intermittentes et reviennent surtout à l’occasion des instrumentaux habituels chez le collectif : l’épique "In the Lap of the Gods", qui s’enflamme dans une orgie orchestrale (aux synthés) façon film d’aventures – le producteur en chef s’est fait plaisir derrière la console – et l’alerte "Hyper-Gamma-Spaces" qui rappelle la transe de "I Robot" sur la réalisation précédente, avec toujours cette manière quasi disco d’inciter à arrondir le déhanché.
À la vérité, comme le suggère la pochette décalée, le concept du recueil est en partie ironique, au moment où une obsession des pyramides s’empare des pays anglo-saxons et accompagne l’émergence du mouvement new age. Avec "Pyramania" - couplets et refrains gentiment neuneus, quoique assez drôles, et break au tuba - la parodie n’est pas loin. Cependant, cette parenthèse ne remet pas en cause le sérieux avec lequel Parsons et Woolfson ont concocté leur troisième album, en témoignent "One More River" et "Can't Take It with You", moins marquants que le titre liminaire mais dotés chacun d’un joli passage atmosphérique. Le second est rehaussé d’une intervention de Colin Blunstone, l’un des chanteurs invités sur l’enregistrement selon la pratique bien établie mise en place au sein du « Projet ». L’ex-Zombies contribue également à la très bonne tenue de "Shadow of a Lonely Man" en soutien de John Miles, le compositeur du tube "Music" sorti en 1976.
En double inversé de "What Goes Up…" en ouverture, la piste de clôture s’élance sur un thème symphonique avant d’atterrir en douceur sur un dialogue claviers-voix. Si les couplets collent un peu au tarmac, le refrain amorce le décollage, direction les nuées jusqu’à un ravissant – mais bref – dialogue entre un hautbois et Mr Blunstone. Par son timbre unique, l’interprète original de "Time of the Season" magnifie une autre ballade, "The Eagle Will Rise Again", renforcée de cordes lacrymales et d’enivrants chœurs de synthèse. Le changement de tonalité sur l’ultime couplet est un des sommets émotionnels de l’œuvre.


S’éloignant des tendances « progressives » qui marquaient son entrée sur la scène musicale, la doublette Alan Parsons – Eric Woolfson ramasse le propos sur son troisième long format. Si arrangements orchestraux et intermèdes cinématographiques sont toujours de la partie, l’entité londonienne peaufine son savoir-faire dans la confection de chansons attrape-cœur, perpétuant une tradition pop davantage nord-américaine que britannique. La formule est au point, il n’y a plus qu’à l’alimenter. Or Pyramid en témoigne : les bonnes idées, ce n’est pas ce qui manque à The Alan Parsons Project alors que les eighties se profilent.



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