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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 22 décembre 2022
Sa note : 17/20

LINE UP

-Rasmus Ejlersen
(tout)

TRACKLIST

1) I’m Not a Pessimist, I’m a Realist
2) Who Got Diagnosed Years Later
3) And Denied All Sense and Reason
4) I Mean, Who Am I to Blackout?
5) We Should Welcome the Suffering
6) Remember Not to Praise the False King

DISCOGRAPHIE


Udånde - Slow Death - A Celebration of Self-Hatred
(2022) - black metal Doom-death épic puissant - Label : Vendetta Records



Quand je pense à Udånde, je b… Je rien du tout en fait. Et je vous vois venir, oui, le fait qu’il soit danois ne suffit pas à me qualifier de zoophile non plus. D’abord parce qu’il vit en Slovaquie. Chez les Bratisla Boys, donc. Mais si, souvenez-vous de ce grand moment de culture : « Kouroukoukou roukoukou stash stash, Kouroukoukou roukoukou stash stash". Ca y est, vous l’avez bien dans la tête ? Ne me remerciez pas, je voulais partager ma réaction à la lecture du mot « Bratislava », il faut savoir être altruiste de temps à autre. Sinon, Udånde, me répèterez-vous, las que vous êtes de mes saillies humoristiques qui ne font rire que mes admirateurs et moi-même, c’est-à-dire deux personnes en m’incluant. Et bien, pour Udånde, je b…

Je me suis surpris à y entendre un peu de Primordial, voyez-vous, dans l’introduction et certains passages de "I’m Not a Pessimist, I’m a Realist” (ou de "We Should Welcome the Suffering") si l’on excepte la voix. Bien sûr, rien de folk celtique dans la musique de Rasmus Ejlersen, mais un certain sens de l’épique puissant, lancinant et violent partagé avec ces Irlandais. Et si l’on n’excepte pas la voix, on plonge dans le growl très caverneux qu’un groupe de doom-death ne renierait pas, l’exemple type étant "Remember Not to Praise de False King". Le résultat est un melting pot de doom, de death et de black également, car les riffs sont tout de même plutôt acérés et froids.
À l’instar de la bande à Nemtheanga, Rasmus a également un sens de la mélodie évident (écoutez "And Denied All Sense and Reason" pour vous en convaincre), mais aussi celui de la mélodie moins évidente, celle que vous ne commencez à apprécier qu’après moult écoutes et qui devient virale dans votre tête au fur et à mesure que l’album passe sur vos platines. Celle qui transforme les albums dont on se lasse en albums que l’on écoute toujours des années après la découverte. Si Slow Death est accrocheur lorsqu’on le choisit dans la meute des nouveautés hivernales, il devient nécessaire pour les longues soirées hivernales.

Tout comme le Orob que je viens également de rédiger, Udånde m’a captivé très rapidement dans un style très différent, et juste sur quelques bribes glanées pour écouter de quoi il en retournait. Parfois les choix rapides sont remplis de ce hasard qui fait bien les choses. Slow Death, en détournant le sens du dernier mot vers son acceptation musicale, c’est un bon début de définition. Du death/black mid-tempo, lorgnant vers du doom épique, orné d’un growl profond qui illumine des riffs lourds et puissants. Le métissage accouche souvent de choses intéressantes…





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