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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 12 octobre 2022
Sa note : 17/20

LINE UP

-Sebastian Karl Peter Ramstedt
(chant+guitare+basse)

-Johan Bergebäck
(guitare)

-Marco Prij
(batterie)

TRACKLIST

1) World Serpent (Devourer of Dreams)
2) Draugr
3) Let the Beast Run Wild
4) Luciferian Age
5) This Night Seems Endless
6) He Who Saw the Abyss
7) Moribund  
8) The Origin
9) Sorrow, Fire & Hate
10) Requiem

DISCOGRAPHIE

Moribund (2022)

In Aphelion - Moribund
(2022) - black metal thrash et heavy - Label : Edged Circle Productions



On m’a vendu In Aphelion comme le groupe des guitaristes de Necrophobic. Il y a pire comme référence et cela m’a suffi pour m’y intéresser. L’un d’eux prend le micro et le duo est complété par Marco Prij de Cryptosis à la batterie. Après deux sigles et un EP, ce groupe qui ne manque pas d’expérience nous propose son premier album intitulé Moribund qui, malgré son titre, ne vous laissera pas moribond, loin de là. Êtes-vous prêt à la déflagration ?

Tout commence par une suite de notes à l’orgue. Puis, après quelques murmures, arrive la déferlante : la guitare en tremolo picking qui reprend le motif, le scream qui débarque sur un rythme en blast beat. Classique, oui. Cliché, sans doute. Sauf qu’à la sortie de cette introduction, In Aphelion nous balance un pur riff de thrash suivi de la rythmique qui va avec. Quant au solo, il emprunte au heavy metal son côté épique. La musique du groupe est ancrée dans le black metal mais s’enrichit de multiples influences. Thrash et heavy donc, mais aussi death voire melodeath (on pense aux premiers Dark Tranquillity sur certains passages). Le tout est toujours incisif et mélodique. Ce mélange fonctionne très bien et les musiciens maîtrisent leur sujet. Tout est fluide, les montées en tension sont de grands moments de bravoure. On sent les gars qui ont de la bouteille et qui savent ménager leurs effets. La variété est aussi de mise avec "Let The Beast Run Wild" qui a un côté train fantôme pendant que "Luciferian Age" se révèle presque dansant avec son groove imparable. "The Night Seems Endless" joue lui sur l’ambiance et la progression, dans un autre registre. Le maître mot de l’album reste l’intensité. Les morceaux déboulent toujours avec célérité, comme si un sentiment d’urgence les animait.
Si on m’a vendu In Aphelion avec comme argument ses guitaristes, je vais faire de même pour vous, car on ne m’a pas menti sur la marchandise. Les parties guitares sont un régal à tous les niveaux. Les leads et les riffs bien entendu, mais surtout les solos. À chaque piste, ils sont des moments forts, épiques, parfaitement intégrés à l’ensemble. Un modèle à suivre pour tous les solistes. Pas de démonstration intempestive et ce touché heavy qui donne une couleur si particulière à l’ensemble. Au-delà des guitares, c’est le chant qui impressionne. Sebastian Ramstedt a un bel organe, légèrement sursaturé, et ses lignes de chant sont responsables pour beaucoup du plaisir éprouvé par l’auditeur. Elles sont percutantes, volontaires, pleines de rage. Elles marquent les esprits. Il est étonnant que le guitariste n’ait pas songé plus tôt à se mettre au micro. Avec toutes ces qualités, il semblerait qu’In Aphelion surpasse le dernier Necrophobic, qui était déjà fort réussi. Moribund est plus original peut-être, il plaira davantage aux amateurs occasionnels de black metal, ceux qui supportent mal les couinements de cochons et les blast beats perpétuels. Ce skeud a tout pour fédérer. Tout juste peut-on regretter un album un peu long (une heure quand même) qui s’essouffle sur la fin.


Les gars de Necrophobic sont en sacrée forme. Ce nouveau projet des guitaristes est des plus enthousiasmants. Riche, varié, furieux et effréné, il est clairement l’une des sorties de l’année, capable de plaire à un large spectre de métalleux. Donc, si vous êtes de ceux là (et sinon, que faites-vous là ?), vous vous devez de tenter l’expérience. Mais attention, c’est une grande baffe que vous allez prendre dans la gueule !





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