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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 10 septembre 2022
Sa note : 14/20

LINE UP

-Okko Solanterä
(chant)

-Markus Vanhala
(guitare+claviers)

-Janne Markkanen
(basse)

-Waltteri Väyrynen
(batterie)

TRACKLIST

1) While the Gods Are Sleeping...
2) Hear Me O'Unmaker
3) Dawnbearer
4) Ode to the Nightsky
5) I Am the Night
6) The Owl
7) Among the Unseen Ones
8) Holocaust of the Angels

DISCOGRAPHIE


I Am the Night - While the Gods Are Sleeping
(2022) - black metal - Label : Svart Records



Si, dans les premières décennies ayant suivi la naissance du black metal, il fallait, en général, torturer les membres d’un groupe du genre sus-nommé pour lui faire avouer quelles étaient ses influences – « des influences, moi ? je suis un false, c’est ça ? tu m’engrènes ? », après plus de quarante ans, forcément, ça a changé. Il est de plus en plus difficile d’être original, on a donc le droit d’afficher ses références sans complexe.

De la pochette, au nom des titres, en passant par les premières notes du premier titre, aucun mystère. Si les gars avaient pu s’appeler Dissection of the Emperor, ils l’auraient fait, mais ça aurait été pousser le bouchon trop loin. I am the Night, combo finlandais, ne voue pas de dévotion à Beherit ni à Moonsorrow. Il s’inspire de deux formations d’autres pays nordiques et pas des moindres : la bande à Ihshan et le projet du défunt Jon. Arrive-t-il au niveau de ces deux groupes mythiques ? Non. Se contente-t-il de mixer ces influences autoproclamées ? Grosso modo, oui. While the Gods Are Sleeping sonne comme de l’Emperor clean et glacé, où l'on retrouve ensemble ou séparés, les riffs chirurgicaux de Dissection et le côté exalté de l’Emperor époque In the Nightside at Dusk, batterie affolée et nappes de claviers cryptiques. La seule « originalité » de l’œuvre consiste en l’ajout d'un surplus de mélodie (Finlande oblige) et en l'intégration de chœurs et de chant « lyriques », notamment sur la seconde partie de l’œuvre, conférant un aspect particulièrement majestueux à "The Owl" et "Among the Unseen Ones", le meilleur moment de l’album.
Les chœurs du premier titre s’enchaînent parfaitement avec le trépidant second titre, qui se finit sur une déclamation du plus bel effet. Voilà en quoi I Am the Night s’écarte de ses deux modèles. Pour le reste, le groupe prend les formules de black mélodico-sympho développées par les deux ténors du metal noir et construit avec elles un album homogène et agréable. Sans véritable folie, sans innovation, mais il n’est pas donné à tout le monde, loin de là, de savoir combiner l’ensemble et de sortir des aussi bien faits qu’ "Ode to the Nightsky", qui mixe impeccablement les deux influences. Il faut dire que certains membres du projet sont des vétérans de la scène finlandaise, à commencer par Markus, impliqué dans Insomnium et Omnium Gatherum (pas étonnant donc, qu'I Am the Night privilégie à ce point la mélodie). L’écoute de While the Gods Are Sleeping se termine sur l’instrumental "Holocaust of the Angels" (ça ne s’invente pas) assez puissant et l’on se dit qu’on a passé un moment fort agréable. Du travail bien fait.


Si ça se trouve, le prochain album d’I Am the night s’intitulera Blood, Fire, Shadowthrone, et combinera le legs de Satyr avec celui de Quorthon… Plus sérieusement, I Am the Night a pondu un album hommage très bien ficelé et l’absence de patte propre est largement compensée par un savoir faire de vieux briscards. Bien joué !





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