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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 08/20

LINE UP

-Diego Valadez
(chant+claviers)

-Juan Piña
(chant+guitare)

-Marcos Mejia
(guitare)

-Eric Guerrerro
(basse)

-Peter Vasquez
(batterie)

TRACKLIST

1) Tales Untold
2) Ascendance
3) Song for Winter
4) The Deceiver
5) Sapiens
6) Memoriam
7) Looking Glass
8) Empyrean
9) Sunder Heart
10) In Time (Robbi Rob cover)

DISCOGRAPHIE

Tales Untold (2022)

Anthea - Tales Untold



Pile ou face. Saignant ou à point. Vous connaissez tous ces hasards et dilemmes. Anthea c’est un peu la version chroniqueur metal de cette situation. Tu écoutes rapidement et tu te dis que c’est tangent, mais ça peut être un promo sympa. Des sonorités speed, power et prog, ça sonne entraînant, alea jacta est. Mais tu as un peu peur quand même. Déjà, rien que les genres listés font frissonner la moindre personne dotée d’un minimum de sens commun. Et puis quand c’est tangent, ça peut tangenter en bas comme en haut sans crier gare. Alors prenons la tangente en chronique.

Power, prog et un peu de speed. Car les fulgurances de double pédale ou les riffs à toute berzingue ne sont pas la spécialité des Étatsuniens. Ce sont plutôt quelques parties claviers que ne renieraient pas Stratovarius qui nous font dire ça. Pour les riffs et le chant, on se pose bien plus dans un univers power et prog. Chant dual au fait. L'un typé clairement prog classique avec une volonté de bien marquer ses temps et d’embarquer dans le chemin de l’empathie (à la lisière de trop en faire, mais ça passe globalement, malgré l'insupportable ballade "Memoriam"). L’autre est « méchant ». S’entend. C’est un raclage en mode black metal. Il est relativement inoffensif, enrobé tel qu’il est d’une musique tout à fait gentillette. De plus, on a connu des hurlements stridents bien plus inquiétants. Pas trop grave dans la mesure où on parle d’un album de metal tranquille, mais s’il fallait chercher de l’originalité et de la qualité, ce ne sera pas sur ce point. Au moins il apporte une aération agréable et utile pour saper la somnolence que peut induire son comparse.
Dans les compositions, n’espérez pas trouver cette même dualité. On fonce power/prog toute. Les riffs sont ultra marqués, l’enregistrement basé sur la puissance renforce encore ce trait de caractère. Le tout manque cruellement de finesse, c'est bourrin sans réflexion. Certes ça tabasse et ça appuie les qualités rythmiques de la troupe, mais sorti de ça on ne voit pas la valeur ajoutée. Un son moins compact et plus porté sur les guitares que la grosse caisse ferait le plus grand bien. Les chansons deviennent alors fortement marquées par cette caractéristique. Un bon point probablement pour du power, moins pour du prog. De toute manière, le prog se résume surtout à des tics de composition car Tales Untold est loin de faire progresser le metal. Il n’est pas étonnant que les moments marquants (pas trop quand même) du disque soit "The Deceiver" qui appuie plus fort et abuse du chant black. Voici notre fenêtre ouverte sur le reste du monde. L’ironie dans l’histoire c’est que le côté symphonique revendiqué par le groupe ressort trop faiblement pour prétendre être un marqueur.


Vous l’aurez rapidement compris, on a affaire ici à une sortie terriblement calibrée, sage et dénuée de surprise. Comme le niveau musical ou technique ne s’élève pas au-dessus de la masse (encore une fois, en plein milieu plutôt), en résulte une sortie qui prend la tangente par le bas. Et la peur tant redoutée est bien là. Un album plat, sans véritable saveur. Et quasi-malheureusement, même pas horriblement mauvais. Mais chiant.



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