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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 13/20

LINE UP

-Joshua James "Josh" Ruff
(chant+basse)

-Aaron Schug
(chant+guitare)

-Austen Couch
(guitare)

-Tony Molieri
(claviers)

-Orlando Manzanares
(batterie)

TRACKLIST

1) Across the Hills of Ewyn Muil
2) Holy War
3) Hardly Awake
4) Isolation
5) Under the Sun
6) Retribution
7) Withering Away
8) The Fallen
9) Ivory Tower

DISCOGRAPHIE

Ivory Tower (2022)

Hämärä - Ivory Tower
(2022) - melodeath un peu sympho - Label : Autoproduction



Hämärä… Voilà des gars qui aiment les trémas (ou les umlauts). Si on pourrait le croire légitimement finlandais étant donné le choix de nom et de musique, le groupe est pourtant originaire des USA, état du Colorado . Comme quoi, des fans de musique scandinaves, il y en a partout. Formé en 2006, les mecs de Castle Rock n’avaient sorti qu’un EP en 2015 et les voilà, après sept ans de silence, prêts pour leur premier album en 2022. Tout vient à point à qui sait attendre.

Ivory Tower commence par "Across the Hills of Emyn Muil", une introduction d’une minute toute en chœurs et en synthétiseurs. Un bon cliché, jusqu’au nom du morceau : on joue dans la cour de l’épique symphonique. Si la première vraie chanson, "Holy War", semble également dans cette veine, cet aspect ne sera finalement pas si prépondérant que cela. De même que la première accroche avec Hämärä est assez viscérale, tout en growls et cris de gorges. Pourtant, au fur et à mesure de la galette, on s’aperçoit que c’est le chant clair qui est mis à l’honneur. Tantôt franchement limite ("Hardly Awake"), ou plus réussi ("Under the Sun", "Retribution"), il marque par son inconstance. Ce n’est en tout cas pas l’atout du groupe. Malgré cette voix mal maîtrisée, le chanteur accouche de quelques mélodies efficaces et mémorables ("Isolation", "Under the Sun"). Les Américains produisent un melodeath accessible avec un côté adolescent : des refrains catchys en voix clairs et quelques passages plus agressifs pour rappeler que l’on est rebelle. Mais, après tout, ça fait partie du style.
L’album n’est pas sans rappeler, sur certains morceaux, le In Flames récent (dans le bon sens du terme). Hämärä sait construire des chansons. Certes, les riffs et leads n’ont rien d’original, mais l’ensemble est suffisamment bien fait pour accrocheur l’auditeur. En se limitant à neuf morceaux, Ivory Tower évite toute lassitude et propose de bons moments, notamment sur les mid tempos du milieu d’album. Les claviers s’y font moins tapageurs et gagnent en pertinence ("Under the Sun"). Ainsi, "Retribution" démarre de façon très rock avant de s’exciter dans son break et proposer un solo au clavier. Beaucoup de groupes se seraient contentés de moins que ça. Même chose pour le final de "The Fallen" qui surprendra l’auditeur par ses beaux passages instrumentaux. Il y a peut-être un problème d’équilibre entre le côté très sympho de certains titres ("Holy War", "Ivory Tower") et le reste. Difficile ainsi de contenter tout le monde.


Hämärä a bien choisi son nom. Pétri d’influences scandinaves et nordiques, leur musique semble tout droit venir de là-bas (plus de Suède que de Finlande en tout cas). Cet Ivory Tower est loin d’être parfait ou original. On peut vite être blasé face à la musique des Américains, mais force est de constater qu’elle comporte quelques bonnes surprises.





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