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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 11/20

LINE UP

-Niko "Perdition" Aromaa
(chant)

-Joakim "Lord Mordor" Lindholm
(guitare+basse+batterie)

TRACKLIST

1) The Wakening
2) Godfear Eradication
3) Eternal Disguise
4) Cultivate our Blood in Aeons
5) Aspect of Freedom
6) Black Heart
7) Closure of Empyrean Delirium
8) Morningstar
9) Preternatural Ancestry
10) Firegod, the Bringer of Flame
11) Son of Blight

DISCOGRAPHIE


Dark Archive - Reunite the Darkness
(2022) - black metal - Label : Inverse Records



Contraste. Ou Paradoxe. Vous connaissez ces termes, non ? Appliquez-les donc à Dark Archive. Mais avant de vous expliquer pourquoi, sachez que vous avez à faire à ce qu’on espère être la fine fleur finlandaise dans le domaine du black metal. N’espérez pas entendre du Beherit ou du Impaled Nazarene, le duo est bien loin de ces considérations.

Car contraste, reprenons l’introduction. Finlande, black metal, et pas les deux têtes de proue précitées. Bon on voit le schéma, du black mélodique abrasif comme la Finlande en produit régulièrement (et dont Horna demeure le parfait représentant). Ben non. Reunite the Darkness se fait certes mélodique, sauf qu’il tape dans le suédois. Dark Funeral, Marduk. Ca blaste à tout va en balançant quantité de riffs ultra soniques plutôt variés pour le genre, mais dans le style simples et droits au but. Contraste et paradoxe toujours entre un titre d’album ultra bateau et le nom du groupe, Dark Archive qui comporte le mot Dark soit, mais les archives ? Étrange dans le milieu du black. Et dans les noms de chansons cela ne s’arrange pas puisqu’une "Black Heart" côtoie "Aspect of Freedom". Depuis quand le black se préoccupe de liberté ? Bref, nous en sommes pour nos frais si on espérait tracer rapidement cette sortie basée sur le simple abécédaire.
Heureusement, la musique parle. De manière évidente même. J’ai cependant omis de parler de l’intro qui ne dépareillerait pas sur un album de death prog, vous savez, délicate, un poil éthérée. Puis le groupe brouille les pistes en claquant systématiquement (ou non ?) ses tremolos quasi grossiers pour nous soudoyer avec de la guitare sèche et même un ode au grind sur "Firegod, the Bringer of Flame". Reconnaissons-lui donc cette volonté de ne pas systématiquement taper dans un registre identique de bout en bout. Admettons également que la domination du black brutal mélo est de mise. Alors fatalement, vu le style pratiqué nous jugeons sur l’enveloppe sonore, notamment une production puissante, claire et précise. Claire et précise, pourquoi pas mais la puissance manque. Les guitares notamment sonnent un peu creuses. Manque de coffre au final. Notons également que malgré les étranges variations stylistiques saupoudrées le long de l’album, le sentiment général se fixe sur un classicisme convenu, dont nous apprécierons les aérations bienvenues.


Pourquoi s’embêter lorsqu’on peut faire efficace ? Tel semble être le crédo de Dark Archive. Beaucoup de black brutal et mélodique, un peu de death, de grind, des surprises. Cela accouche d’une sortie dont on gardera peu de souvenir. Rien de désagréable mais manque l'envie d'y retourner.





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