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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 14/20

LINE UP

-David "Shrew" Schroder
(chant+claviers)

-Tom Csuka
(guitare+claviers)

-Shrub
(guitare)

-Martin Holt
(basse+claviers)

-Jarrod "Jazz" Rone
(batterie+claviers)

TRACKLIST

1) Onward Ever Backward
2) Raze Against Time
3) Instrumental
4) Vortex Dreamer
5) The Way of the Way
6) Matrix
7) Until You Remember the Again

DISCOGRAPHIE

Matrix (1992)

Prophecy of Doom - Matrix
(1992) - death metal doom metal - Label : Metalcore



Mieux encore que les fiestas de Boris Johnson, les Eternoparties, à la rédaction des Eternels, c’est la folie ! Ça commence tôt, on ne sait jamais trop quand ça finit et l’ambiance est géniale. Sauf que…
-Oh putain, les gars, merde ! C’est à Winter de se charger de la musique cette fois !
-Oh nooon !! Ca va être soit des trucs tout mous, soit des trucs tout pétés !
-Hé les gars, je vous entends ! Mais bon, il en faut plus pour me vexer ! Ce soir, c’est une spéciale Prophecy of Doom ! Vous allez m’en dire des nouvelles ! Hé, les gars, attendez ! Mais revenez, punaise !


Ils fuient, les pleutres ! Ils ont peur… Bon, on ne peut pas leur en vouloir, parce que Prophecy of Doom, c’est plus à ranger dans le rayon « pêté » que « mou ». Issue de la même mouvance que les Carcass, Napalm Death, Bolt Thrower et consorts, la formation n’a pas connu le succès des groupes mentionnés précédemment, mais fort est à parier que les musiciens la composant s’en moquent, et ce, pour deux raisons. D’une part, leur amour pour la chose tibétaine leur fera certainement prendre l’échec commercial de Prophecy of Doom avec philosophie. D’autre part, il faudrait faire preuve d’un aveuglement terrible pour penser qu’une œuvre comme Matrix puisse rencontrer le moindre succès. Les Anglais y abandonnent, certes, le death/grind d’Acknowledge the Confusion Master, mais pas sûr que les amateurs de musique un tantinet mainstream y gagnent au change. Au programme : un death-doom, globalement plus lent, donc, mais aussi mal produit. Très mal produit.
La batterie, très mise en avant, est sponsorisée par Ariel. Le chant, lui, est aussi trafiqué que sur le premier album. Echos, effets bizarres, impossible de savoir quel timbre possède Shrew au quotidien. Les guitares ? Grésillantes à souhait. Les structures ? Pétées, je vous dis. Breaks, effets cheaps, moines tibétains en goguette, tout y passe… Alors pourquoi 14/20 ? Le 1 à coté du 4 est-il une erreur ? Absolument pas. Un : comme le disent mes perfides collaborateurs, les trucs pétés ne me font pas peur - j’ai chroniqué du Antiquus Scriptum, moi Môssieu, et j’adore le son de la batterie de Lars sur ... And Justice For All. Deux : ça riffe beaucoup et bien. Trois : l’ambiance émanant de cet OVNI me plait. Pas sûr que le Dalai Lama écoute Prophecy of Doom tous les matins avant la contemplation de sa divinité intérieure, mais les quelques sonorités et chants rinpochesques intégrés à l’œuvre, le concept et toutes les bizarreries… c’est prenant, en fin de compte. Des titres à faire ressortir ? Bandes de farceurs… Vous n’y songez pas sérieusement… Commencez déjà par l’initial "Onward Ever Backward" et, éventuellement, le titre éponyme et son atmosphère inquiétante, et si vous survivez, on en recause…

-Ah tiens, salut Belzaran, ça va ? J’ai un truc pour toi, tu vas adorer !
-Winter, t’es pas drôle…
Réservé aux amateurs de musique raw, cheap, mais gorgée d’une ferveur qui ne part pas au lavage, Matrix est bien plus qu'une belle ligne sur le CV du énième meilleur connaisseur du metal underground de tous les temps. D'ailleurs, le temps est un leurre, c'est bien connu...




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