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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 15/20

LINE UP

-R. Orca
(chant)

-António "A.C." Carvalho
(guitares)

-José "Z.P." Pedro
(basse)

-Diogo "D.P." Pereira
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Robert James Vigna
(guitare sur "Êxodo Mortuoso"

TRACKLIST

1) Ad Bizarrem Morem
2) Êxodo Mortuoso
3) Epicédio Madrigaz
4) Sinaxe do Sepúlcro Tafófobo
5) Ancestrais Ritos Hipóxicos
6) Apresto Executório
7) Aniquilação Suídea
8) Ávida Tragação
9) Congregação da Flama Felídea
10) Psicótico Interlúdio
11) Anátemas Nefandos
12) Esquartejado em Segundos
13) Prenúncios da Vingança Cavicórnea
14) Suprema Dominância Taurina
15) Campas do Negro Breu
16) Girândolas da Agonia Profunda
17) Miasmas Onanizantes
18) Quérulo dos Finados
19) Sortilégio da Perversão

DISCOGRAPHIE

Crueza Ferina (2022)

Holocausto Canibal - Crueza Ferina



Crudité féline. Joli petit sobriquet non ? Voilà ce que veulent vous vendre l’holocauste cannibale. De gentils petits gaillards venus de la côte lusitanienne se sont associés dans le but de rendre hommage au porc. Car il est question de porc sur cet album. Ah oui, précision (nécessaire ?) : il s’agit de grind.

N’y allons pas par quatre chemins car les loustics ne s’encombrent pas de pincettes, cet album tranche vif dans le goret. Amateurs de grind teinté de death, hissez haut votre étendard car voilà une sortie à même de vous rendre fiers. Fiers d’un genre cantonné au rayon boucherie des supermarchés alors même qu’il est un creuset infini de puissance énergétique. Lorsqu’il est fait avec amour et savoir-faire, le grind est le genre par excellence à vous donner la force porcine de défoncer tous les murs de votre baraque. Et plus que ça. Croquer dru, manger cru. Crueza Ferina commence par un hurlement de verrat égorgé, le ton est donné. Finesse aucune. Cages à miel, objectif table rase. Meule, ratiboise, charcute et surtout n’oublie jamais de conserver un sourire prédateur pour la photo. Mais conserve la maîtrise de tes instruments. Et ajoute un merveilleux son de grosse caisse à faire trembler la Tour Eiffel.
Le long des dix-neuf chansons proposées en pâture à vos oreilles charpies, les Portugais n’ont de cesse d’abreuver en boudin. Guitares ultra grasses sous-accordées, blasts frénétiques et pourtant non systématiques, chant de mélasse, tous les ingrédients sont là pour un succès. Tous ? Non, car un manque à l’appel, le plus important de tous dans le genre : l’énergie punk ! Et elle est présente en dose surnuméraire pour notre plus grand plaisir régurgitatoire. Défonce totale, les instruments sont martelés avec la brutalité due, rendant même les passages les plus lents lourds au possible. Les perles s’enfilent à coups de deux minutes max, s’égarant au-delà des trois minutes seulement deux fois car l’abus est dangereux pour la santé. Dès lors Holocausto Canibal fesse les caboches en majesté. Et on pense à Blockheads dont on retrouve la batterie carnassière, brute et au feeling live. En direct des toms. Et rajoutez une louche de Brutal Truth.


Merveilleusement limité dans son style, Crueza Ferina se ferme comme il a commencé, sur un cri de goret. À fuir de toute urgence pour une grande majorité de la population, les énergumènes en mal de lobotomisation volontaire devront fatalement porter à leur intellect cette livraison dégoulinante. Car ça tabasse pour notre plus grand bien.





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