Chronique : CHVRCHES Screen Violence (2021)

CHRONIQUE PAR ...

Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021

Sa note : 16/20

LINE UP

-Lauren Eve Mayberry
(chant+claviers)

-Iain Andrew Cook
(chœurs+guitare+claviers+basse+programmation)

-Martin Clifford Doherty
(chœurs+guitare+claviers+basse+programmation)

Ont Participé à l'enregistrement:

-Robert James Smith
(chant+guitare+basse sur "How Not To Drown")

-Jonny Scott
(batterie)

-Lary "7" Govensky
(programmation)

TRACKLIST

1) Asking for a Friend
2) He Said She Said
3) California
4) Violent Delights
5) How Not to Drown
6) Final Girl
7) Good Girls
8) Lullabies
9) Nightmares
10) Better If You Don't

DISCOGRAPHIE

Screen Violence (2021)

CHVRCHES - Screen Violence

(2021) - pop synthpop - Label : EMI

Oula, ça va râler au sein de la rédaction. Qu’est-ce que c’est que cette chronique de CHVRCHES ? De la synthpop ? Dudusse, qu’est-ce que c’est que ce binz ? Ma défense est rodée, j’ai des arguments ! Tout d’abord, on nous a demandé de chroniquer les albums figurant dans notre top de l’année ! Est-ce ma faute si ce Screen Violence surpasse la quasi-totalité des albums metal de l’année ? Ensuite, on chronique Depeche Mode ici même, est-ce plus metal que CHVRCHES ? Je vous laisse juges.

Bon, cette chronique sera sous forme de mini chronique, comme nous faisons pour les EP, car entre nous, il n’y a pas tant de choses à dire que cela. Je ne connaissais même pas le groupe avant d’écouter Screen Violence (quatrième effort des Britanniques) sur les conseils de quelques Eternels sur notre Discord. Et là : coup de foudre, comme on n'en a pas souvent. En premier lieu, la voix de Lauren, absolument hypnotisante, à la fois calibrée pour délivrer des tubes pops ("Good Girls", "California") mais également (et surtout j’ai envie de dire, vu qu’il s’agit de mes trois tueries) sur des morceaux plus intimes, plus déchirants, plus introspectifs comme "Asking for a Friend", "Violent Delights" et "Nightmares". Le trio se permet par ailleurs un featuring avec le légendaire Robert Smith (The Cure) sur "How Not To Drown". Pas mal pour aguicher le chaland. Là où CHVRCHES frappe fort, c’est sur le dosage parfait entre indie pop et l’apport des synthés. Le trio n’abuse jamais des claviers, qui enjolivent les compositions, là où la mode récente du style tend vers l’abus. Lauren, Iain et Martin ont trouvé la bonne formule et confirme le statut du groupe qui engrange les succès que ce soit en Europe ou aux USA. Et ce ne sont pas les quelques titres légèrement en deçà ("He Said She Said", "Lullabies") qui gâcheront votre plaisir d’écoute.

On peut aimer le metal sous toutes ses formes et tomber complètement sous le charme d’un album pop (cela m’était déjà arrivé avec le Rainbow de Kesha). Screen Violence est une œuvre merveilleuse, qui ne lasse pas, même après une vingtaine d’écoutes, qui avec ses tubes et ses œuvres plus intimistes, vous rend tout simplement heureux, vous donne envie de vous évader de votre quotidien, de rêver, vous transporte tout simplement. Ce qui est un des buts ultimes de la musique et des arts en général, n’est ce pas ?