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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-O-A
(tout)

TRACKLIST

1) Charnel Noir
2) Our Night Hours
3) Ghost Moon
4) Hymn in Hemlock
5) Lid of a Casket
6) There Are Many Shadows
7) The Endless Procession of the Guillotine
8) Spectres 
9) Fangs in the Tree Life

DISCOGRAPHIE

Charnel Noir (2021)

Light of the Morning Star - Charnel Noir



-Si six scies scient six cyprès, six-cent-six scies scient six-cent-six cyprès.
-Que se passsse-t-il ?
-J’écoute le nouvel album de Light of the Morning Ssssstar.
-Ces allitérations sont ssssssidérantes…


Le ssssymbole du serpent est atemporel, comme tout symbole. Il garde donc toute sa force évocatricccce. O-A, Monsieur Light of Morning, en a parfaitement conscience et construit Charnel Noir, son deuxième album, en se basant sur l’aspect sombre du snake. Esthétique sobre, gothic-doom classique mais efficace, le sieur obscur ressemble déjà à un vieux briscard. Pour planter le décor, la musique de Light of the Morning Star tient de Tiamat – O-A fait visiblement partie de la secte des adorateurs de Sisters of Mercy et, plus particulièrement, de son chanteur et Grand Timonier – et de Tribulation, voire de Type O Negative. Au programme, une certaine indolence, donc. Cette même indolence qui peut parfois m’agacer quand j’écoute les œuvres des groupes susnommés (surtout du premier) est très présente dans Charnel Noir, mais elle ne gêne pas. Elle fait partie de cet univers sombre, poisseux, sexuel et, donc, absolument serpentin. Pour vous dire, outre la délectation avec lesquels O-A prononce les « s » - cf. les « Casketssss » de "Lid of Casket"-, même la batterie s’y met, puisque les cymbales sont sciemment mis en avant.
Bref, la thématique est claire. Et point de vue musique, ça suit. Comme dit plus haut, Light of the Morning Star ne révolutionne pas le petit monde des corbeaux métalliques, mais on écoute avec grand plaisir un album raffiné, travaillé et assez facile d’accès sans sombrer dans la mare aux clichés. Seul le dernier titre, ennuyeux, est de trop. Pour le reste, selon ses affinités, on appréciera la belle entrée en matière, dynamique, que constitue "Charnel Noir", au refrain imparable, l’ambiance plus feutrée des deux titres suivants, ou la puissance malsaine d’"Hymn in Hemlock". Les murmures de "Lid of a Casket" feront également se hérisser le poil de tout fan de dark metal normalement constitué, fan qui devrait également apprécier le bon rock gothique proposé sur les deux titres suivants. Il pourrait même sentir l’envie irrépressible de fredonner le refrain de "The Endless Procession of the Guillotine". Bref, un album classieux et encore un projet à suivre.

Charnel Noir réussit l’exploit d’être simple et raffiné à la fois. Le genre d’album poisseux dont les mélodies insidieuses vous mordillent le lobe de l’oreille et ne le lâchent plus. Constitué d’ingrédients classiques et attendus, le mélange s’avère toutefois suffisamment bien fait et personnel pour que les amateurs de gothic-doom lui donnent sa chance. Ou plutôt, sa chancccccce.





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