1878

CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 13.5/20

LINE UP

-[bastich]
(chant)

-[jed-luc]
(guitare)

-[flobeer]
(basse)

-[dani]
(batterie)

TRACKLIST

1)Birth Of The Bastich
2)Blessed Be The Woarg
3)For Mulas
4)Perpetual Woarg
5)Midtro
6)Moshpit Crescendo
7)Unholy Woarg
8)Fragsong

DISCOGRAPHIE


Fleshdoll - [W.O.A.R.G] (démo)
(2005) - death metal - Label : Pid





Fleshdoll, c’est du death metal de la scène toulousaine, et ils ne font pas spécialement dans la dentelle. Premier album home-made, [W.O.A.R.G] se veut gras, violent, et surtout intense. Fleshdoll ne révolutionne rien de la scène du death brutal, sinon qu’il apporte sa pierre et sa façon de faire. Et puis cette violence musicale n’est que rarement lassante, alors pourquoi pas s’éclater quelques tympans avec eux ? Il est clair que l’on retrouve dans [W.O.A.R.G] (titre qui ne signifie rien selon le guitariste) l’ensemble des ingrédients maintes fois utilisés pour ce style de musique : riffs gras et incisifs, batterie tranchante à la double pédale excitée, vocaux caillouteux aux fin fonds du growl, et enfin breaks et rythmiques caractéristiques. Mais si de nombreux groupes n’arrivent pas à dépasser cette description et sortent des galettes assez plates, Fleshdoll ne s’y enferme pas et injecte à coups de barbaque une bonne dose de death/technique avec de bons leads et des parties accrocheuses.

Bolt Thrower ou Deicide ne sont pas loin, mais stop aux comparaisons. Fleshdoll nous sort des compos honorables, au rythme soutenu, sans sombrer dans la bêtise. Certes il sera difficile aux première écoutes de sortir avec un avis tranché ainsi qu’avec des mélodies marquantes plein la tête. Mais c’est au fur et à mesure que les nuances se font, et que l’on apprend à apprécier à sa juste valeur le travail de ce groupe qui essaie de sortir de la sphère Sud Ouest française. Pour exemple, "Moshpit Crescendo" avec son apparence très classique, révèle une aura plus sombre que ses congénères, notamment dans les décélérations et les ambiances de guitares. On frôle le black metal ici et là, et ce n’est pas pour déplaire.

Les relents thrash se font sentir sur le très entraînant "Fragsong", avec un refrain inlassablement rappelé, donnant au titre de l’unité et du corps. Six minutes pour ce titre, qui finit par une ambiance indus de bruitages bizarres. Dans la même veine et avec plus de punch encore, il sera difficile de sortir de ce disque sans se remettre une fois ou deux "For Mulas", à la rythmique tranchante et changeante. Fleshdoll parvient dans ses titres comme dans celui-là à insuffler une progressivité certaine, notamment par des passages très lourds et gras au milieu d’une mare de rythmiques.


Si au niveau de la prod [W.O.A.R.G] ne s’en sort pas mal du tout, le mix aurait pu de temps en temps mettre en avant les vocaux de [bastich], qui se trouvent parfois noyés dans une ensemble sonore, ainsi que la basse, parfois très timide. En tout cas, si l’on ne sera pas émerveillés, on sera satisfaits du travail de Fleshdoll, sincère et efficace sans être encore du pur cru personnel. Fleshdoll par ailleurs fait ses preuves sur scène. Espérons que cela lui donne la notoriété qu’il mérite.


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