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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Kris Fortin
(chant)

-John Steele
(guitare+claviers)

-Mike Dudley
(basse)

-Nick Perrone
(batterie)

TRACKLIST

1) Cleansed with Blood
2) Gather Flame
3) Power of Arachnid
4) Onward to Oblivion
5) Screaming Moon
6) Rise
7) Death in the Unknown
8) We Will Burn

DISCOGRAPHIE

V (2021)

(2021) - doom metal - Label : Electric Valley Records



"Le doom c’était mieux avant" est probablement un de vos mantras. Pourtant, vous n’êtes pas contre certains apports plus récents, notamment en terme de lourdeur des guitares. Alors ce High’N Heavy va titiller votre curiosité. Défenseur du temple doom au sens traditionnel du terme, le groupe n’hésite cependant pas à s’abandonner à un son plus moderne en faisant appel à de bien grasses sonorités. Album de la réconciliation des générations ?

S’il est une certitude dès l’ouverture du premier titre, c’est l’application de la bande étasunienne à porter haut l’étendard doom à l’ancienne ou traditionnel ou pur. Loin des tendances apocalyptiques du funeral doom, ils s’échinent également à éviter le growl caverneux du doom-death. Ici la ligne directrice est à l’application des préceptes de Saint Sabbath, puis de ses généreux descendants Saint Vitus, Pendragon et surtout plus récemment, des hallucinés Electric Wizard. Car des glorieux anciens des années soixante-dix et quatre-vingt, le quatuor va reprendre ce chant assez haut perché, lyrique et déclamatoire. Les riffs et le rythme général sont du même moule. Pourtant, il y a une touche en plus. Du gras, de la lourdeur plus proche de nous dans le temps. Electric Wizard revient dans les oreilles. On retrouve de ces guitares abrasives, les riffs lourds au possible sans le rythme d’un pachyderme endormi. A ce sujet, High’N Heavy n’hésite pas à appuyer sur la pédale s’il le faut. "Death in the Unknown" marque une accélération inattendue et bienvenue. Cependant, n’attendez absolument pas le caractère halluciné des Anglais dégénérés, ils sont bien seuls dans leurs hauteurs.
Il en ressort une musique bien évidemment lourde, plombante, et c’est bien tout ce qu’on attend d’un tel album. On peut dire allègrement que High’N Heavy tape dans le mille. Le chant démonstratif mais sans en faire des caisses se révèle diversifié juste ce qu’il faut pour ne pas perdre l’auditeur dans les méandres de l’ennui. N’y cherchez point l’originalité, il vous rappellera immanquablement un chanteur pour son timbre très marqué et typique du style. Remarque applicable à l’ensemble de la musique, car comme vous l'aurez compris, le groupe s’affirme dans un style en y apportant quelques menues touches plus modernes, mais sans être un parangon de la nouveauté. La route ainsi tracée est évidemment droite dans les traditions et si les fans seront satisfaits, il est difficile d’imaginer ces compositions attirer un nouveau public. Quoique les jeunots feraient bien d’y poser une oreille attentive tant il peut faire office de porte d’entrée depuis les années 2020 dans un monde fait de mélancolie et d’oubli. Et démontrer par la même occasion que le doom reste bien un genre attirant. De plus, pour le même prix, vous vous entichez d'une pochette magnifique dans sa sobriété.


Pas un classique, mais une belle sortie qui rafraîchit un genre qui ne fait parler de lui que trop peu souvent. Représentant de la plus ancienne lignée du metal finalement (Black Sabbath n’est-il pas plus l’inventeur du doom que du heavy ?), il lui fait poser un pied en 2021. Autant saisir l’opportunité de se dégourdir les tympans.





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