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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Eric Juskewycz
(guitare+basse)

-Damien Maurel
(claviers+batterie+programmation)

Voix :

-PawPaw Greg Gidney sur 1
-Oddie Beau sur 1,4,5
-Derek Daisey sur 2
-J.C. Bigvox sur 3
-Alice Himora sur 4,5
-Kat Jones sur 7
-Jeff Linley sur 8

TRACKLIST

1) Shapeless Dreams
2) Kill the Fear
3) From the Dephs of Hell
4) The Call
5) The Devil Inside
6) Be Afraid
7) Till the End
8) Suffering Games

DISCOGRAPHIE


Visions of Dystopia - A Nightmare on Dystopian Street
(2021) - metal prog Cinematic progessive metal - Label : M&O Music



Par moment, il y a des promos qui intriguent. Petit retour en arrière. J'ouvre l'enveloppe reçue pour découvrir le promo de la semaine, je vois en gros le nom de l'album qui tout de suite me donne le sourire : A Nightmare of Dystopian Street. Pourquoi me direz-vous ? La référence aux Griffes de la Nuit et son Freddy bien sûr, mon film préféré du genre ! Bienvenue dans le monde horrifique de Visions of Dystopia.

A Nightmare on Dystopian Street est un album concept cinématique autour de quelques grands classiques du cinéma du genre. Les Griffes de la Nuit donc, mais également Ça, Saw, le Bal des Vampires, l'Exorciste, Terreur sur la Ligne (bon celui-ci est complétement passé, à juste titre, inaperçu) ou encore Chucky. Tout un programme. Les deux têtes pensantes de Visions of Dystopia ont voulu (re)mettre en musique les ambiances de ces films et cela fonctionne très bien. Chaque morceau fait facilement référence à son film qui lui est relié, à l'instar du coup de téléphone en intro de "The Call" et la voix de la poupée Chucky sur "Till the End", etc. Les voix créditées ne chantent pas mais font office de support, pour ambiancer le morceau et accompagner la musique. Pas de chanteur donc, le reste de l' œuvre est instrumentale, technique et progressive. Le duo réussit son pari lorsque les images déferlent devant les yeux de l'auditeur ayant vu le film en question. Par exemple, "Suffering Games" où l'image de Jigsaw (le vilain de Saw) apparaît dès que le narrateur se met en piste. La composition déroule ensuite en accélérant le tempo et attrapant l'auditeur comme s'il était pris au piège.
Le mauvais côté dans tout ça ? Si l'on n'a pas vu le film, on rentre clairement moins dans l'œuvre et le titre se révèle moins marquant. Surtout que la difficulté d'un album instrumental réside dans le challenge de garder l'accroche non stop. Sur ce premier opus le bât blesse sur certaines propositions comme "The Devil Inside" qui n'a pas l'angoisse d'un "Till the End" ou "Be Afraid" qui s'essouffle et qui n'inspire pas le climat de terreur. On se réjouit cependant d'une certaine maîtrise technique, ça envoie du solo en nombre (de manière inspirée comme sur "Suffering Games", ou un peu plus téléphoné sur "Be Afraid"). Aussi réjouissant, plaisant, amusant voire terrifiant que soit A Nightmare on Dystopian Street, on regrettera pourtant une absence de variations, de moments peut-être moins techniques mais plus angoissants comme sur "From the Depths of Hell", alias le titre qui synthétise le plus cette approche cinématique et progressive du groupe.


Avec leur premier essai, Visions of Dystopia délivre un album intéressant et intriguant qui a le mérite de valoir l'écoute. S'il n'est pas parfait, il reste original et laisse entrevoir de bonnes choses pour la suite tant le duo semble avoir des idées à revendre et un bagage technique non négligeable.






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