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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Tuomas Antila
(chant)

-Ricardo Escobar
(guitare)

-Jon Welti
(guitare)

-Niko Sutinen
(claviers)

-Antonio Valdés
(basse)

-Ville Nummisalo
(batterie)

TRACKLIST

1) Black Swan 
2) Tears of Fire  
3) Belegar  
4) Daughter of Twilight  
5) Beyond the Veil  
6) Eternity  
7) Dancing with Shadows  
8) Ulthima  
9) Symphony of the Night

DISCOGRAPHIE


Ulthima - Symphony Of The Night



Alors que les détracteurs du melodeath considèrent qu’il est mort depuis bien longtemps, étouffé dans un style trop monolithique, Ulthima résiste encore et toujours à l’envahisseur (et à l’orthographe) en essayant de le faire évoluer. Pour cela, ils y ajoutent une bonne dose de metal sympho. Reste à se demander si cela est réussi et si cela pourra intéresser quelqu’un en 2021. Les Finlandais nous proposent leur premier album, Symphony Of The Night à l’artwork peu engageant pour la suite.

Ajouter une part symphonique à du melodeath, ce n’est pas vraiment nouveau. Mors Principium Est ajoute des éléments orchestraux régulièrement à sa musique. Ici, leurs compatriotes nous proposent plutôt une base à la In Flames, période Colony, le tout rehaussé de claviers kitsch. La noirceur du groupe culte suédois se voit ainsi souillée de bonne humeur. Cela passe notamment par des sonorités folks, qui feront finalement pencher la balance vers des influences Children Of Bodom (période heavy) ou Kalmah. Une fois le postulat posé, Ulthima n’en sort plus. Pas de surprise, pas de morceau original, tout est construit dans le même moule. Un moule finalement pas si mauvais que ça. Il y a des mélodies, de l’énergie, le tout se révélant assez catchy aux écoutes. Les Finlandais maîtrisent suffisamment leurs compos et proposent des morceaux de qualité homogène aux refrains accrocheurs. Il manque de vrais tubes pour réellement enthousiasmer, mais aucune chanson n’est vraiment mauvaise. Et en ne proposant que neuf morceaux et en évitant l’écueil d’une introduction pompeuse,  Symphony Of The Night passe suffisamment vite pour que l’ennui ne s’installe pas.
La musique de l’album est accrocheuse à défaut d’être géniale, mais elle n’a rien d'originale. Les riffs ont été entendus mille fois. Alors forcément, ils fonctionnent, mais c’est du réchauffé. Et le réchauffé, c’est moins bon. Les claviers sont loin d’être transcendants. C’est quand ils sont discrets qu’ils apportent le plus par leur ambiance. Le coup des « orchestral hits » pour renforcer les riffs, ça me sort par les yeux. Heureusement, le chant ne tombe pas dans l’écueil d’un chant clair dégueulasse (ou d'une chanteuse lyrique). C’est du 100% growl écorché. Le travail est plutôt de qualité sur ce plan-là, les lignes de chant sont réussies et s’accordent bien avec les riffs. Mais c’est dans ses solos qu’Ulthima se révèle le plus surprenant. Ils sont tous de bonne facture et entraînent à chaque fois un petit duel guitare/claviers qui ne laisse pas indifférent. Sans ses solos, cet album serait quand même bien fade. En se lâchant dans ces moments-là, le groupe gagne un intérêt supplémentaire de la part de l’auditeur. Bien joué.


La formule d’Ulthima pourra-t-elle séduire les fans de Children Of Bodom endeuillés ? Rien n’est moins sûr. Reste un album qui recycle beaucoup, mais le fait avec métier. Mais si le groupe veut arriver à percer, il lui faudra trouver l’inspiration pour pondre de vrais tubes. Quand on joue une musique accrocheuse, il faut tout faire péter et pas se contenter de morceaux sympas.





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