18615

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Kaon
(chant+guitare+saxophone+claviers)

-Muon
(chant+claviers)

-Tauon
(chant+batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-A.K.
(chant sur "The War Lover")

-Sergio "Bornyhake" Da Silva
(chant sur "The Avatar")

-Quentin Foureau
(narration sur "The Long Goodbye" et "I Remember Siri")

-Sven Vinat
(guitare+ basse)

TRACKLIST

1) The Man Whro Cried God
2) The War Lover
3) The Avatar
4) Hyperion Cantos
5) The Rivers Léthé’s Taste is Bitter
6) The Long Goodbye
7) I Remember Siri
8) The Last Pilgrims
9) Silenus

DISCOGRAPHIE

Hyperion (2021)

Sol Draconi Septem - Hyperion
(2021) - black metal spatial - Label : Time Tombs Production



L’intro rappelle les sons des films de science-fiction hautement intellectualisant des années soixante-dix/ quatre-vingts. Le spatial technoïde dans toute sa splendeur. Pourtant, Sol Draconi Septem se réclame d’un courant pas spécialement porté sur la chose : le black metal. Faut-il y voir dès lors la promesse de messages nouveaux et d’une personnalité affirmée ? C’est tout le mal que l’on souhaite à cette formation française passée par la démarche hautement estimable de la promo en direct.

Il s’agit là toujours d’un jeu à double tranchant. Car si le chroniqueur se sent flatté dans son estime d’être ainsi dragué en face à face, il aborde tout autant une défiance persistante du fait de toute son expérience accumulée. Le chroniqueur avec de la bouteille sait. Il sait que les groupes qui viennent toquer directement à sa porte sont malheureusement vecteurs de mauvaises musiques, telle est la dure réalité. La promo à marche forcée, on sait tous pourquoi elle est pratiquée. Sauf que de temps en temps, le son en vaut vraiment la chandelle fort heureusement pour ce fameux chroniqueur malmené par les sorties metal. Les Nantais de Sol Draconi Septem se veulent membres de cette catégorie. Et ma foi, les sons spatiaux précédemment mentionnés et les riffs de guitare langoureux proposés dès "The Man Who Cried God" qui fait office d’entrée en matière sont la promesse d’un groupe sortant des sentiers battus du black metal.
Car le terreau des Ligériens est bien le black metal, le chant à cet égard ne ment pas, tout comme la tessiture des guitares, bien qu’insuffisamment produites. Seulement ils veulent se démarquer, sortir de la nasse et des lieux communs qui bouffent trop aisément les troupes sans imagination. Alors ils introduisent des sons venus de l’espace, mais également du saxophone. Cet instrument semble décidément à la mode depuis qu’Ihsahn en fit usage dans ses manifestations solo. Le revoilà ici, régulièrement utilisé. Trop peut-être. Car si sa rareté en magnifie l’effet, le systématisme dénote dans un substrat metal. Cependant ne crachons point trop vite dans la soupe, car il renforce clairement le côté langoureux déjà énoncé. Hyperion deviendrait ainsi une sorte de black metal lancinant à votre service pour les soirées trop solitaires, ou en charmante compagnie. Le choix est marqué, et fort.
On regrette ces maladresses dans le mauvais dosage du saxo ou dans un son trop synthétique malgré les aspirations stellaires. La batterie par exemple manque de consistance et d’accroche organique. Malgré tout, Hyperion est un disque qui prend son temps pour s’installer dans votre structuration mentale. J’avoue avoir été plutôt refroidi par les premières écoutes. Sentiment qui se délita avec les multiplications. J’ose y voir le signe de compositions riches et cachant en leur sein les richesses gagnantes. Et donc suffisamment bonnes pour mériter votre curiosité. Car il est deux choses claires sur Hyperion. La première est que le groupe est bien né, il déploie une atmosphère unique et des compositions riches et agréables. La deuxième, c’est malheureusement qu’on en cerne rapidement ses limites. Il n’y a aucun moment « wouah ! ». Tout se retrouve compressé dans une bienveillance de bon aloi mais qui manque d’excitation.


Ce qui nous fait aboutir à une conclusion somme toute convenue. Les Nantais affirment leurs convictions de manière vigoureuse à travers une musique qui gagne à être écoutée, et ça, ce n’était pas gagné. Ici réside le gros bon point à mettre à leur crédit. Leur faiblesse tient dans cette palpitation trop faible cependant. Certains seront certainement plus réceptifs à tout ce qui se passe. Reste qu’en l’état, la recommandation est là, même modérée.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 3 polaroid milieu 3 polaroid gauche 3