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CHRONIQUE PAR ...

124
Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-?
(chant)

-?
(guitare)

-?
(basse)

-?
(batterie)

TRACKLIST

1) Abdication of the Mind
2)
Shadows of Long Forgotten Terror
3) Harvesting the Life Force of a Crumbling Orb
4) Exultant in Chthonic Blasphemy

DISCOGRAPHIE


Warp Chamber - Implements of Excruciation
(2020) - death metal - Label : Profound Lore Records



Le death old school se porte bien. Que ce soit de glorieux anciens qui décident de sortir de nouveaux disques ou de petits jeunes qui entendent rendre hommage à un style apparu à la fin des années 1980, les sorties du genre pullulent. Pour le meilleur et pour le pire.

Aujourd’hui, intéressons-nous au cas de jeunes qui ont apparemment bien révisé leurs classiques. D’aucuns vont piocher leur modèle en Suède, chez Entombed et compagnie, tandis que d’autres vénèrent Tampa et la Floride. Enfin, depuis quelques années, certains ont tenté de mixer des influences américaines et européennes. Parmi ceux dont on parle le plus, citons Blood Incantation ou encore Tomb Mold. Chez ces deux entités, l’on retrouve des éléments qui auraient pu figurer chez des pontes de la scène US agrémentés de passages bien lourds et sombres, rappelant ce que la Finlande a pu offrir. Aussi, Warp Chamber s’installe dans cette nouvelle vague de groupes qui parviennent à marier à merveille ces deux sources d’inspiration. Originaires des États-Unis, ils proposent en 2020 un disque qui fera certainement parler dans le microcosme des amateurs de brutalité. Pour quelles raisons ? La première et la plus évidente réside dans le fait que Implements of Excruciation est un album très solide. Musicalement, comme annoncé, c’est du pur death bien sombre qui éclate à la figure de l’auditeur. Le titre d’ouverture, "Abdication of the Mind" est en effet un condensé de musique puissante et menaçante. Ce morceau, mon préféré de la galette, remplit parfaitement le cahier des charges auquel nous étions en droit de nous attendre. Ça joue bien, les blasts sont légion, les riffs souvent entraînants, le solo bien amené et une basse bien claquante parvient même à tirer son épingle du jeu. En sept minutes, la formation parvient à faire preuve de ses grandes capacités.
Les autres titres reprennent la même recette, mais l’effet, relatif, de surprise, étant passé, ils semblent un peu en deçà de l’excellente ouverture. Oh ! ne vous méprenez pas, dans la myriade de sorties death, Warp Chamber a de quoi être classé dans les bonnes choses. Mais le démarrage a peut-être été trop fort pour que la suite soit du même acabit, si ce n’est peut-être le très bon final, "Exultant in Chthonic Blasphemy". La durée courte de la livraison permet cependant d’éviter l’ennui. En une demi-heure, la messe est dite. Pas besoin de plus de temps pour présenter ces quatre morceaux qui se veulent avant tout efficaces. Rien n’a encore été dit concernant le chant. Enfin, peut-on réellement parler en ces termes pour évoquer ce que nous offre Warp Chamber en la matière ? La première écoute a en effet de quoi dérouter. Les suivantes également d’ailleurs. L’on se doutait bien qu’ici il n’y aurait ni mélodies, ni chant clair. Mais la prestation vocale est malgré tout assez singulière. Des prestations excentriques, les fans du style ont déjà pu en rencontrer. Que ce soient les grognements de Lord Worm chez Cryptopsy ou Antti Boman chez Demilich. Le hurleur dont l’identité ne nous est pas connue, à l’instar de ses petits camarades de jeu, éructe quant à lui d’incompréhensibles gargarismes, qui semblent tout droit sortis de la bouche d’une créature d’outre-tombe. Lugubres au possible, ils feront certainement sourire un grand nombre, mais s’allient finalement assez bien avec le reste du propos.

Warp Chamber se présente comme une formation à suivre de très près. Son premier méfait à de quoi éveiller de légitimes attentes. Moins affûtés que les déjà grands noms apparus ces dernières années, il possède néanmoins tous les atouts pour s’imposer dans le cœur des amateurs de violence funèbre.


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