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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ronald "Scooter" Ward
(chant+piano)

-Jonny Nova
(guitare)

-Nick Coyle
(guitare)

-Lindsay Manfredi
(basse)

-Samuel Alan "Sam" McCandless
(batterie)

TRACKLIST

1) Intro
2) Shine
3) Snowblind
4) The Devil We Know
5) Run (Snow Patrol cover)
6) Better Human
7) Without You
8) Quiet Now
9) The One That Got Away
10) Systems Fail
11) Beautiful Life
12) We All Love

DISCOGRAPHIE


Cold - The Things We Can't Stop
(2019) - rock alternatif - Label : Napalm Records



Il est bon de collaborer avec des agences de promotion d’artistes. Quand je reçois par mail l’information que le groupe de rock alternatif Cold (inconnu au bataillon) sort un nouvel album, The Things We Can’t Stop, avec notamment une reprise de "Run" du groupe Snow Patrol, là j’ai des étoiles plein les yeux.

Oui car les vrais savent, Grey’s Anatomy a beau avoir rendu célèbre Snow Patrol avec la larmoyante "Chasing Car", c’est bien "Run" le petit bijou des Écossais. Ni une ni deux je me lance à cœur perdu dans le sixième effort des Américains de Cold, car, on l'aura compris, ce ne sont pas des petits nouveaux. Cependant, naviguant entre grunge et néo-metal à leurs débuts il a trois décennies, il est normal que je sois passé à côté. Il est par contre plus surprenant que Napalm Records, qui a longtemps misé sur le pagan/folk le power et le metal sympho, signe ce genre d’artiste. Mais après l’arrivée dans son écurie de The Smashing Pumpkins, on sent un réel renouvellement au sein du label autrichien. Pour en revenir à The Things We Can’t Stop, l’effort vous saisit directement. Hypnotisé par un visuel que votre serviteur estime sublime, l’introduction, sur fond de voix féminines, met dans le bain direct. Il va être question d'amour, de défis, de peine et d’espoir (et la présence de "Run" y trouve tout son sens). Puis Scooter (le chanteur, pas le groupe de trance allemand hein) rentre en scène, et la magie opère. Si le morceau fait très pop dans son approche, la voix tiraillée de l’Américain vous saisit en plein vol. On sent un réel investissement de sa part et, ô bonheur, le reste de la troupe n’est pas en reste. L’alchimie est évidente, les guitares ne sont pas là pour faire joli, elles sèment de ci de là des passages éclairs mettant en valeur la composition.
Et cette sensation va se retrouver sur une bonne partie des onze chansons concoctées par le combo. Que ce soit la rythmique ("Snowblind", "Without You") ou la lead ("Run", "The One That Get Away"), les interventions des six-cordistes sont calibrées et se complètent à la perfection, soutenues tout du long par la performance de Sam à la batterie. Pour revenir à Scooter, sa tessiture lui permet une certaine variété dans sa façon de chanter, et si sa voix est tiraillée sur "Shine", elle est plus enragée sur l’excellente "The Devil We Know", plus triste sur "Snowblind" ou encore plus rock sur "Without you". Cette dernière présente un aspect bien plus direct et cru de Cold et peut déstabiliser, surtout que le quintet brille quand il intègre davantage de mélodies à ses œuvres. C’est ainsi que "The Devil We Know" et "The One That Get Away" se révèlent les compositions les plus réussies. La première citée est plus rapide, plus direct quand la seconde est plus profonde et témoigne de la symbiose des instrumentistes et de leur vocaliste évoquée ci-dessus. Tout n’est cependant pas parfait, Notamment "Quiet Now" et "Systems Fail", typiques des titres de remplissage, et dans une moindre mesure la jolie mais anecdotique "Better Human" qui font que The Things We Can’t Stop constitue un excellent recueil et non un chef d'œuvre Après neuf pistes sentant bon le rock, les Floridiens finissent en douceur avec une mid-tempo ("Beautiful Life") et "We All Love" (piano-voix) qui conclut trois quarts d’heure de rock comme on l’aime avec une énergie communicative, des musiciens qui se complètent et une voix qui vous met une belle claque.


Vous l’aurez compris, Napalm Records a vraiment eu le nez creux avec Cold. The Things We Can’t Stop est clairement la grosse surprise de cette rentrée 2019. Puissant, mélodique, technique, l’œuvre est savoureuse et, je ne peux que vous conviez à goûter au rock alternatif de la section de Jacksonville.


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