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CHRONIQUE PAR ...

2
Cosmic Camel Clash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 3/20

LINE UP

N/A

TRACKLIST

1) Mortal Lie
2) Cybercynical
3) Read Between the Lies
4) Scum Rises
5) Divided
6) Seen It Before
7) Politico
8) Crow MMXVI
9) Repent
10) Sinisterage
11) Oath of Blood and Hand
12) Tortured and Abused
13) And Well You Should

DISCOGRAPHIE


Juratory - Dark Works In Progress
(2017) - indus atroce - Label : Buil2Kill Records



Mais qui sont ces gens ? Qui produit leurs albums ? Pourquoi sont-ils encore en activité ? Pourquoi ont-ils une activité à la base ? Qui sont leurs fans ? Qui programme leurs concerts ? Comment se fait-il qu’ils ont un label ? Pourquoi ai-je réclamé ce promo ? Quelle heure est-il ? Où est la station de métro la plus proche ?

Mauvais à un point improbable et complètement premier degré, voici Juratory. Le quatuor norvégien définit sa musique comme du darker than black industrial dance core, ce qui est contestable en soi. On retrouve effectivement par endroits des touches d’indus, qu’il s’agisse de nappes, de beats ou d’un côté martial dans les riffs… mais dance ? Core ? Ni l’un ni l’autre ma bonne dame. Juratory ne donne pas envie de bouger, Juratory ne groove pas, en fait Juratory ne ressemble à rien. Décrire la musique du groupe est une souffrance en soi : on évoquera la production volontairement moisie, les riffs simplissimes qui semblent sortir d’une boîte à chaussure amplifiée, le chant de punk à chien aviné en mode imprécatoire… mais on ne fera pas vraiment le tour de ce qui caractérise réellement Juratory. Car à l’écoute de Dark Works In Progress, l’impression la plus tenace est d’avoir affaire à une parodie. Un truc débile fait pour rigoler, du mauvais goût volontaire destiné à Garbage Tuesday Records. Sauf qu’une parodie, c’est rigolo. Là, non.
Comme déjà mentionné, Juratory se prend donc totalement au sérieux, ce qui est une circonstance aggravante. Les Norvégiens veulent nous ouvrir les yeux, ils veulent nous faire comprendre la réalité du réel caché derrière les mensonges, et se targuent d’être des rebelles alchimistes insurgents (?) qui dénoncent les méchants du monde mondial. Du coup, le fait que leurs paroles ne sont disponibles nulle part semble un peu paradoxal, mais qu’à cela ne tienne. On contemplera donc la rebellitude corrosive s’exprimer dans leur son moisi, les sirènes de police Playskool de "Tortured and Abused", la répétition du titre par une voix parlée invraisemblable dans "Sinisterage" (morceau tellement moche qu’il confine à la performance) ou le riff de "Mortal Lie" tellement brouillon qu’on ne comprend pas quelles notes sont jouées. Et que dire du chant clair sur "And Well You Should" qui fait penser à Ozzy Osbourne sous kétamine ? De la progression d’accords de "Oath of Blood and Hand" qui donne l’impression qu’un titre de 1’37 dure trois ans ? Du mal. On en dit du mal.


Comme les gens de bon goût le savent, il existe une différence entre nanar et navet. Un nanar est une œuvre qu’on a plaisir à regarder précisément grâce à son mauvais goût. Un navet est une œuvre que le mauvais goût rend insupportable. Dark Works in Progress fait clairement partie des navets, et l’existence de Juratory est un mystère en soi. Pourquoi ? Comment ? Mais où et donc or ni car, bordel ?


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