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CHRONIQUE PAR ...

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Djentleman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-Ian Robertson (sur la version vocale)
(chant)

-Phil Water
(guitare)

-Anthony Garrison
(guitare)

-Cody Jarvis
(guitare)



TRACKLIST

1) Primordium
2) Hadean
3) Lines Of Descent

4) Revival
5) Ontogenesis
6) Between Polarities
7) Streamlined


DISCOGRAPHIE

Aether (EP) (2013)

Entities - Aether (EP)
(2013) - Djent groove céleste - Label : Autoproduction



Alors oui, j’aurais pu vous parler de leur dernier album en date de 2015, Novalis. Mais, j’ai choisi leur troisième EP, Aether. Mais de toute manière, actuellement, vous êtes plus concentré sur la manière dont vous allez lire cette chronique chelou, plutôt que de savoir pourquoi j’ai préféré ce disque à un autre.

Qu’est-ce que c'est que cette nouvelle entité du monde du djent encore ? D’accord, oui le nom de la formation est vachement à propos, la pochette aux multiples couleurs et aux tons atmosphériques également, mais à part ça quoi de plus à se mettre sous la dent ? À vrai dire pas grand-chose, car Entities est la quintessence même du djent. Et même un extrait d’acte de djent pourrait-on dire. Il suffit de regarder les influences des Californiens pour se rendre compte de l’ampleur et du degré de polyrythmie auquel on va avoir droit. De très petits noms qui ne diront sûrement pas grand-chose, à pas grand monde: Tosin Abasi d’Animals As Leaders, Misha Mansoor de Bulb et Periphery, Paul Waggoner de Between The Buried And Me, et d’autres bandes comme Meshuggah, ou Ever Forthright. Malgré une création en 2011, Entities n’en n'est pas à sa première tentative puisque cet EP constitue déjà la troisième auto-production de la section de Sacramento. Avec au programme, une petite demi-heure pour sept titres tous aussi mignons les uns que les autres, tous aussi délirants et perturbants qu’un épileptique en pleine crise de convulsions.
Et nos trois guitaristes – car oui il s’agit d’un projet quasi exclusivement représenté par des gratteux – nous balancent déjà la purée dès l’introduction "Primordium" avec leur guitare à sept cordes. Si vous n’aimez pas cette ouverture, arrêtez immédiatement, car la suite est du même acabit. En revanche, si vous avez eu des frissons aux premiers sursauts de palm-mute, cet album risque de devenir un incontournable de votre discographie, dans le rayon progressif. D’autant plus que "Hadean" prend la relève de façon sublime et merveilleuse, balançant groove à tout va, changement de rythme impromptu, et accélérations démentielles. Le tout sans négliger un minimum de mélodie. Et cette mélodie se matérialise de façon très aérienne et ambiante. Si l’on avait commencé faire sa connaissance dans "Primordium" elle devient inévitablement présente dans "Lines Of Descent" et ses quelques envolées aussi mélodiques qu’atmosphériques. C’est justement sur ce dernier point que va insister "Revival" avec ses quelques teintes jazzy au niveau du lead. Et Entities de nous laisser le temps de souffler deux minutes, le temps de l’interlude "Ontogenesis" se fondant totalement dans l’ambiance générale, avec un rythme légèrement plus lent.
Mais vous n’êtes pas arrivés au bout de votre syndrome Gilles de la Tourette. Il reste encore deux titres avant de pouvoir reprendre une vie normale, linéaire et sans crispations neuropathiques ou musculaires incontrôlables. Et pas de bol pour vous, "Between Polarities" et "Streamlined" ne vont pas arranger votre cas. Surtout à partir de 3’02 et 4’04 pour le premier titre, et 0’24 et 3’25 pour le second. La faculté qu’a Entites à allier polyrythmie, soli ultra mélodiques et atmosphériques, avec des samples totalement aériens, à la manière d’un Veil Of Maya, est assez incroyable, et elle saura combler une bonne partie d’entre vous. Aether existant aussi en version vocale, il fallait donc faire un choix. Et celui de chroniquer la version instrumentale est volontaire et assumé car la voix n’apporte pas un réel intérêt, réussissant même parfois à gâcher les moments instrumentaux les plus géniaux que procure la formation de Sacramento. Et pour rassurer les plus sceptiques d’entre vous: si vous avez réussi à lire cette chronique de long en large sans sourciller, c’est que vous avez une capacité mentale assez grande concernant la réorganisation des entités en foutoir. Du coup, cet EP est fait pour vous. CQFD.


Entities représente le djent dans son paroxysme le plus absolu. Il n’est rien d’autres que cela, et ne se conçoit pas en dehors de ce cadre dans lequel il excelle. Très peu de défauts sur cet Aether, si ce n’est la potentielle « ressemblance » entre les titres, la même recette étant appliquée sur toutes les pistes - le côté instrumental n’aidant pas forcément les novices du genre à une différenciation aisée. Mais rassurez-vous, si la présence d’une voix vous guide et vous rassure, celle-ci pourra accompagner votre voyage musical à votre convenance.


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