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CHRONIQUE PAR ...

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Djentleman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Danny
(chant)

-Lucezar Fulvio Colombo aka "Lucho"
(chant+guitare rythmique)

-Koko
(guitare lead)

-Venko
(basse)

-Daniel
(claviers)

-George Nikolaev
(batterie)

TRACKLIST

1) Blind Sin
2) By Demons We're Driven
3) Endurer
4) Forgiveness
5) I Lied About Everything
6) Promises
7) Rejection
8) When The World Loses Its Ability To Survive

DISCOGRAPHIE

The Return (2015)

In Dying Moments - The Return
(2015) - hardcore death metal deathcore symphonique - Label : Auto-production



Vous aussi vous l’avez remarqué ce logo deathcore à l’ancienne, ressemblant fortement à celui de Carnifex? Une pochette on ne peut plus simple, pour un genre qui l’est tout autant. Alors quelle sont les subtilités et les particularités qui m’ont poussé à m’y intéresser ? Une fois de plus, l’origine du groupe : la Bulgarie.

Pour un pays comptant un peu plus de sept millions d’habitants, dont on recense un nombre de groupe légèrement supérieur à trois cent, et sûrement moins de deux-cent si on parle des formations encore en activité, ça vaut le coup qu’on s’y attarde un peu. Chapeau à ceux qui sauraient citer ne serait-ce qu’un groupe venu du pays de la péninsule balkanique. Plutôt spécialisé dans la production de groupes évoluant dans les styles dits « extrêmes » du metal (thrash, black, death), ce n’est pas une surprise si les quatre plus « connus » en font partie : Raggradarh (pagan black), Perverse Monastyr (black), Enthrallment (brutal death), et Darkflight (black atmo) forment donc le quatuor-vitrine à la face du monde, mais commencent à se faire vieux, datant tous des années 2000 environ. Alors, quand l’occasion de parler d’un groupe de metal bulgare « moderne » se présente, on n’y réfléchit pas à deux fois. Même quand c’est du metalcore.
Originaire de la modeste ville de Shumen, et non pas de la capitale Sofia comme on aurait pu logiquement l’imaginer, In Dying Moments se forme en 2010 et tente d’apporter une touche d’originalité dans le paysage assez austère du metal bulgare. Ils ne tardent pas à faire parler d’eux puisque, deux ans plus tard, ils sortent à quatre mois d’intervalle, un LP intitulé All That’s Left et un EP nommé Forgiveness. Un deuxième disque, Deep Ocean, paraîtra quant à lui l’année suivante. Un petite chanson hommage à Mitch Lucker et un cover de Slipknot entre temps, et s’en suit alors une « longue » période de disette d’un an, avant qu’ils n’annoncent leur Return. Un album assez court comme à leur habitude, puisque d’une durée d’à peine plus d’une demi-heure pour huit titres, mais seulement six nouveautés, car les chansons "Forgiveness" et "I Lied About Erverything" ne sont que des rééditions d’une meilleure – ou d’une moins mauvaise – qualité.
Ne jouissant pas de moyens de production à la hauteur de groupes comme Opeth, Gojira ou Dimmu Borgir, les Bulgares font avec les moyens du bord. Énième auto-production, on sent malgré tout une amélioration constante au fil des sorties, et cette dernière en date jouit d’une qualité plus qu’acceptable. Quand on voit leur vidéos « studio updates » sur YouTube, on se doute que la bande de jeunes post-adolescents joue de la musique par pur plaisir et par passion. Et niveau musique d’ailleurs ça donne quoi ? Un metalcore assez classique auquel ils sont venus ajouter des nappes de clavier pour créer une atmosphère plus proche d’un This Is Sparta! que d’un Make Them Suffer, car on perçoit une approche hardcore beaucoup plus prononcée. En attestent ces passages two-step dans "Endurer" et "When The World Loses Its Ability To Survive". On parcourt d'ailleurs une bonne partie du monde « core » avec le breakdown de "Forgiveness", la très typique metalcore "I Lied About Everything", et l’inévitable pig squeel du monde deathcore dans la dernière chanson. D'ailleurs, un petit mot à propos du chanteur qui officie dans un registre assez « roots » : très peu de modifications, et donc un timbre avec beaucoup de défauts et mais aussi certaines qualités. En revanche, côté paroles, on repassera encore. Le deathcore n’est définitivement pas doué et innovant dans cette discipline.


Il est certain qu’il vous en faudra plus pour découvrir le pays de l’ancienne Thrace, la mer Noire, ses innombrables stations balnéaires, les Monts Rhodopes ou l’extraordinaire monastère de Rila, mais In Dying Moments peut être une bonne ouverture. Certes, il n’apporte rien de bien grandiose à l’échelle continentale, mais apporte un vent de fraîcheur de fraîcheur et de modernité à l’échelle nationale. S’ils continuent avec la même envie et la même motivation, les jeunes Bulgares ont peut-être une chance de percer un peu plus loin que dans les contrées de l’Europe de l’Est.



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